L'armée soudanaise dit par ailleurs avoir envoyé des négociateurs en Arabie saoudite pour «discuter des détails de la trêve en cours de renouvellement».
Les combats entre l'armée et les paramilitaires pour le pouvoir au Soudan font toujours rage vendredi et pourraient faire plonger plus de deux millions de personnes de plus dans la faim, prévient l'ONU. «Le Programme alimentaire mondial prévoit que le nombre de personnes souffrant de malnutrition aiguë va augmenter entre 2 et 2,5 millions, augmentant le nombre total à 19 millions dans les prochains trois à six mois si le conflit se poursuit», a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU.
L'armée soudanaise a par ailleurs annoncé ce vendredi soir avoir envoyé des négociateurs à Djeddah en Arabie saoudite pour «discuter des détails de la trêve en cours de renouvellement», alors que ce cessez-le-feu, promis par les militaires et paramilitaires en guerre depuis trois semaines, n'a cessé d'être violé.
Saoudiens et Américains mènent une médiation depuis le début le 15 avril des hostilités qui ont fait des centaines de morts, et l'émissaire de l'ONU au Soudan a récemment indiqué que les deux belligérants avaient accepté de mener «des discussions techniques» sur une trêve respectée. Les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo n'ont jusqu'ici pas annoncé leur position sur ces négociations en Arabie saoudite.
700 morts depuis mi-avril
Face à la «catastrophe» dénoncée depuis trois semaines par les humanitaires, la communauté internationale peine à agir en rangs organisés. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU tiendra une session spéciale le 11 mai, soit près d'un mois après le début des hostilités. Cette réunion d'urgence est convoquée à la demande officielle présentée vendredi soir conjointement par le Royaume-Uni, la Norvège, les États-Unis et l'Allemagne, qui a été soutenue par 52 États à ce jour, selon un communiqué du Conseil.
Au 21e jour de conflit, frappes aériennes et explosions ont continué à secouer différents quartiers de Khartoum, en dépit des promesses de trêve, ont raconté des témoins à l'AFP. Les affrontements entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo ont fait depuis le 15 avril environ 700 morts, selon l'ONG ACLED qui recense les victimes de conflits. Parmi eux, un nombre «incroyablement» élevé d'enfants, selon l'ONU, dans un pays où 49% des habitants ont moins de 18 ans.
Les combats ont fait plus de 5000 blessés, déplacés au moins 335.000 personnes et ont poussé 115.000 autres à l'exil, selon l'ONU, qui réclame 402 millions d'euros pour aider le pays, l'un des plus pauvres au monde. L'ONU prévient que 860.000 personnes, des Soudanais mais également de nombreux Sud-Soudanais retournant dans leur pays, pourraient traverser les frontières ces prochains mois. «Plus de 56.000 personnes» sont arrivées en l'Égypte, selon l'ONU, «30.000 au Tchad», «plus de 12.000» en Éthiopie et 10.000 en Centrafrique.
Les combats entre l'armée et les paramilitaires pour le pouvoir au Soudan font toujours rage vendredi et pourraient faire plonger plus de deux millions de personnes de plus dans la faim, prévient l'ONU. «Le Programme alimentaire mondial prévoit que le nombre de personnes souffrant de malnutrition aiguë va augmenter entre 2 et 2,5 millions, augmentant le nombre total à 19 millions dans les prochains trois à six mois si le conflit se poursuit», a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU.
L'armée soudanaise a par ailleurs annoncé ce vendredi soir avoir envoyé des négociateurs à Djeddah en Arabie saoudite pour «discuter des détails de la trêve en cours de renouvellement», alors que ce cessez-le-feu, promis par les militaires et paramilitaires en guerre depuis trois semaines, n'a cessé d'être violé.
Saoudiens et Américains mènent une médiation depuis le début le 15 avril des hostilités qui ont fait des centaines de morts, et l'émissaire de l'ONU au Soudan a récemment indiqué que les deux belligérants avaient accepté de mener «des discussions techniques» sur une trêve respectée. Les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo n'ont jusqu'ici pas annoncé leur position sur ces négociations en Arabie saoudite.
700 morts depuis mi-avril
Face à la «catastrophe» dénoncée depuis trois semaines par les humanitaires, la communauté internationale peine à agir en rangs organisés. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU tiendra une session spéciale le 11 mai, soit près d'un mois après le début des hostilités. Cette réunion d'urgence est convoquée à la demande officielle présentée vendredi soir conjointement par le Royaume-Uni, la Norvège, les États-Unis et l'Allemagne, qui a été soutenue par 52 États à ce jour, selon un communiqué du Conseil.
Au 21e jour de conflit, frappes aériennes et explosions ont continué à secouer différents quartiers de Khartoum, en dépit des promesses de trêve, ont raconté des témoins à l'AFP. Les affrontements entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo ont fait depuis le 15 avril environ 700 morts, selon l'ONG ACLED qui recense les victimes de conflits. Parmi eux, un nombre «incroyablement» élevé d'enfants, selon l'ONU, dans un pays où 49% des habitants ont moins de 18 ans.
Les combats ont fait plus de 5000 blessés, déplacés au moins 335.000 personnes et ont poussé 115.000 autres à l'exil, selon l'ONU, qui réclame 402 millions d'euros pour aider le pays, l'un des plus pauvres au monde. L'ONU prévient que 860.000 personnes, des Soudanais mais également de nombreux Sud-Soudanais retournant dans leur pays, pourraient traverser les frontières ces prochains mois. «Plus de 56.000 personnes» sont arrivées en l'Égypte, selon l'ONU, «30.000 au Tchad», «plus de 12.000» en Éthiopie et 10.000 en Centrafrique.
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