Des milliers de personnes ont défilé hier mardi 30 juin, dans la capitale Khartoum, mais également à travers le pays comme Port-Soudan, Gadaref (dans l’est), Atbara et Barbar (dans l’état du Nil), Kosti, Damazine... Ils étaient ainsi plusieurs milliers dans les rues de Khartoum à scander : « Réparation, réparation ! Hamdok ne nous oublie pas ! »
Des manifestants qui demandent au Premier ministre Abdallah Hamdok de tenir ses promesses et de rendre justice aux manifestants lors du soulèvement contre le régime d’Omar el-Béchir. Plus de 100 manifestants sont morts -durant la seule journée du 3 juin 2019 - quand les services de sécurité ont dispersé la foule devant le quartier général de l’armée.
► À lire aussi : Au Soudan, près de 4 milliards de dollars saisis à l’ancien président el-Béchir et son clan
Ce jour là, Farah Abbas, a perdu son fils de 28 ans. « Mon fils a été abattu devant le QG de l’armée. Il était là avec ses amis, raconte-il à Alexandra Brangeon du service Afrique de RFI, qui l'a joint au téléphone. A l’époque ca été très dur, et aujourd’hui nous faisons pression pour obtenir justice. C’est très lent, il y a toujours des délais. Il faut que ceux responsables soient arrêtés, mis en prison et qu’on les empêche de quitter le pays. C’est ce que nous attendons. »
Les Soudanais veulent que tous les coupables de répression sous l’ancien régime soient traduits en justice, y compris pour les exactions commises au Darfur ces vingt dernières années.
Ils demandent également que ce gouvernement civil accélère les réformes, la formation d’un Parlement de transition, la nomination de gouverneurs civils dans chaque Etat. Deux points qui ont pris du retard sur le calendrier.
Des manifestants qui demandent au Premier ministre Abdallah Hamdok de tenir ses promesses et de rendre justice aux manifestants lors du soulèvement contre le régime d’Omar el-Béchir. Plus de 100 manifestants sont morts -durant la seule journée du 3 juin 2019 - quand les services de sécurité ont dispersé la foule devant le quartier général de l’armée.
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Ce jour là, Farah Abbas, a perdu son fils de 28 ans. « Mon fils a été abattu devant le QG de l’armée. Il était là avec ses amis, raconte-il à Alexandra Brangeon du service Afrique de RFI, qui l'a joint au téléphone. A l’époque ca été très dur, et aujourd’hui nous faisons pression pour obtenir justice. C’est très lent, il y a toujours des délais. Il faut que ceux responsables soient arrêtés, mis en prison et qu’on les empêche de quitter le pays. C’est ce que nous attendons. »
Les Soudanais veulent que tous les coupables de répression sous l’ancien régime soient traduits en justice, y compris pour les exactions commises au Darfur ces vingt dernières années.
Ils demandent également que ce gouvernement civil accélère les réformes, la formation d’un Parlement de transition, la nomination de gouverneurs civils dans chaque Etat. Deux points qui ont pris du retard sur le calendrier.
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