Le bras de fer entre l’Etat du Sénégal et la SONATEL s’intensifie. Les menaces de pénalités contre la société de téléphonie deviennent de plus en plus pressantes. Cette fois-ci, la date de facturation sur les appels entrants a attisé le feu. Alors que leur contrôle n’est effectif que depuis ce 1er octobre, l’Etat lui veut facturer les appels entrants à compter du 1er septembre. Un écart d’un mois et une menace sérieuse que les travailleurs de la SONATEL comptent combattre avec toute leur force. Pas questions pour ces derniers de laisser passer une telle « injustice », et la lutte est menée dans les plus hautes instances de la société de téléphonie. Dans ce combat, l’arme de défense de la SONATEL, nous indique le journal « L’AS » n’est rien d’autre que les textes qui régissent le secteur des télécommunications, avec l’article 106 qui dit « si le titulaire de la licence, de l’autorité ou de l’agrément ou le souscripteur d’une déclaration ne respectent pas les obligations qui lui sont imposées par les textes législatifs et réglementaires et les conditions fixées à l’occasion d’attribution de fréquence radioélectrique ou par la licence, l’autorisation ou par l’agrément , l’Autorité de régulation le met en demeure de s’y conformer dans un délai de 30 jours ». La SONATEL qui renseigne avoir répondu à l’époque à la mise en demeure de l’ARTP du 06 août 2010, dans les huit jours, se dit exempte de reproches. Toutefois les travailleurs de la SONATEL dénoncent un favoritisme car s’étonnant que la SENELEC qui est une boite de service public, qui peine à assurer son devoir de fourniture ne soit pas sanctionnée, et qu’on s’attaque à la SONATEL sans aucun argument valable.
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