C'est en juillet 2012 que les combattants du PYD se sont emparés de la majeure partie des villes et des villages du Kurdistan syrien. La zone, située dans le nord-est du pays, est frontalière avec la Turquie et avec l'Irak.
Pour ne pas y stationner des troupes dont l'armée syrienne a cruellement besoin sur d'autres terrains, le régime de Damas a préféré se retirer et renoncer à cette portion de territoire qui s’est donc retrouvée autonome, quasiment du jour au lendemain.
Depuis près d'un an les combattants du PKK syrien sont donc à la tête d'une région qui a su rester en marge de la guerre civile, ce que leur reproche d'ailleurs certaines factions de l'opposition syrienne. Le PYD est également en butte aux critiques des autres formations kurdes, qui l'accusent d'autoritarisme.
Dans l'incident qui a éclaté vendredi dans la ville d'Amouda, les versions contradictoires témoignent ainsi de la tension qui continue de régner dans le Kurdistan syrien. Selon l'OSDH, et des sources contactées par l'Agence France presse, les combattants du PYD auraient ouvert le feu sur une foule de manifestants désarmés, faisant trois morts et des dizaines de blessés. Dans un communiqué, le PYD affirme au contraire avoir été visé par des mercenaires et déplore un mort et deux blessés, parmi ses combattants.
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