Depuis la fin de la journée de samedi, les communications entre la Turquie et Raqqa, place forte de l’organisation Etat islamique, sont coupées et les dernières forces jihadistes bloquées dans le bourg de Tal-Abyad tentent de se fondre dans la foule des réfugiés qui demandent à entrer en Turquie.
Filmés par les agences de télévision turques, des militants de l’Etat islamique, parfois blessés, parfois même armés, essayent ainsi de se dissimuler parmi les civils qui cherchent à trouver refuge mais les forces de sécurité turques ont fait usage de canons à eau pour les repousser et les disperser.
Face à cette tragédie humanitaire, les forces kurdes ont stoppé les bombardements sur la ville de Tal-Abyad, mais, aidés par les bombardements de la coalition, leur conquête de ce poste-frontière et de ce couloir stratégiques ne fait plus de doute.
Pour les Kurdes, c’est la fin du blocus du canton de Kobane, qui remonte à près d’un an, et cela leur ouvre la possibilité d’unir leurs forces avec les autres régions kurdes de Syrie et d’Irak. Et pour les islamistes, c’est l’accès au territoire turc - hormis le passage très isolé de Karkamis-Djarablous -, qui se ferme désormais, et risque de leur poser de sérieux problèmes logistiques. C’est donc peut-être un tournant dans cette guerre, marquée toujours par l’attentisme d’Ankara.
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