La réplique européenne aux taxes américaines de 25% sur l'acier et l'aluminium va s'effectuer en deux temps. Au 1er avril 2025, les contre-mesures de l'UE mises en place en 2018 et 2020 en réponse aux droits de douane américains du premier mandat de Donald Trump seront automatiquement rétablies, leur suspension arrivant à expiration au 31 mars. « Pour la première fois, ces mesures de rééquilibrage seront mises en oeuvre dans leur intégralité. Des droits de douane seront appliqués sur des produits allant des bateaux au bourbon en passant par les motos », a expliqué la Commission européenne.
Regrets
L'Union européenne « regrette profondément » les mesures décidées par le président Donald Trump, a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans un communiqué. « Les droits de douane sont des taxes. Elles sont mauvaises pour les affaires et encore pires pour les consommateurs », a-t-elle ajouté. « Des emplois sont en jeu. Les prix vont augmenter. En Europe et aux États-Unis ».
La Commission européenne estime que les mesures américaines affecteront 28 milliards de dollars de marchandises, soit 26 milliards d'euros. Elle a annoncé que la réplique de l'UE toucherait le même montant de marchandises américaines. Les droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium voulus par le nouveau locataire de la Maison blanche sont devenus effectifs ce mercredi 12 mars à 00h01 (4h01 TU), marquant une nouvelle étape dans la guerre commerciale entre les États-Unis et ses principaux partenaires.
« Réponse efficace »
Le Canada, la Chine, l'Union européenne, le Japon ou encore l'Australie sont concernés, alors que le but affiché de M. Trump est de protéger l'industrie sidérurgique américaine, qui voit sa production baisser d'année en année, confrontée à une concurrence de plus en plus vigoureuse, provenant notamment d'Asie. Le président américain avait déjà taxé les importations d'acier et d'aluminium durant son premier mandat (2017-2021) mais cette nouvelle taxe se veut « sans exception et sans exemption », a-t-il assuré lors de leur annonce, début février.
La première étape de la procédure européenne est une phase de « consultation de deux semaines avec les parties prenantes de l'UE » afin de garantir que « les bons produits » seront visés et « assurer une réponse efficace (...) réduisant au minimum les perturbations pour les entreprises et consommateurs européens ». Ces mesures additionnelles devraient entrer en vigueur mi-avril.
Ces droits de douane américains sont « totalement injustifiés », a aussi réagi, ce 12 mars, le Premier ministre australien Anthony Albanese. « Ce n'est pas un geste amical », a déclaré le chef du gouvernement australien aux journalistes, après avoir échoué à négocier une exemption de dernière minute. La frénésie d'annonce américaine concernant de nouvelles taxes à l'importation pèse de plus en plus sur les marchés : Wall Street a ainsi effacé lors des dernières la quasi totalité des gains réalisés depuis l'élection de Donald Trump, sur fond de crainte de récession aux États-Unis.
Londres déçu
De son côté, le Royaume-Uni n'entend pas mettre en place de contre-mesures immédiates après l'entrée en application des droits de douanes supplémentaires de 25% promis par Donald Trump sur les importations américaines d'acier et d'aluminium du monde entier, a indiqué, mercredi, le gouvernement : « Nous nous concentrons sur une approche pragmatique et négocions rapidement un accord économique plus large avec les États-Unis afin d'éliminer les droits de douane supplémentaires », a déclaré le secrétaire d'État britannique au Commerce, Jonathan Reynolds dans un communiqué, jugeant « décevant » l'application de ces nouvelles taxes.
Regrets
L'Union européenne « regrette profondément » les mesures décidées par le président Donald Trump, a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans un communiqué. « Les droits de douane sont des taxes. Elles sont mauvaises pour les affaires et encore pires pour les consommateurs », a-t-elle ajouté. « Des emplois sont en jeu. Les prix vont augmenter. En Europe et aux États-Unis ».
La Commission européenne estime que les mesures américaines affecteront 28 milliards de dollars de marchandises, soit 26 milliards d'euros. Elle a annoncé que la réplique de l'UE toucherait le même montant de marchandises américaines. Les droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium voulus par le nouveau locataire de la Maison blanche sont devenus effectifs ce mercredi 12 mars à 00h01 (4h01 TU), marquant une nouvelle étape dans la guerre commerciale entre les États-Unis et ses principaux partenaires.
« Réponse efficace »
Le Canada, la Chine, l'Union européenne, le Japon ou encore l'Australie sont concernés, alors que le but affiché de M. Trump est de protéger l'industrie sidérurgique américaine, qui voit sa production baisser d'année en année, confrontée à une concurrence de plus en plus vigoureuse, provenant notamment d'Asie. Le président américain avait déjà taxé les importations d'acier et d'aluminium durant son premier mandat (2017-2021) mais cette nouvelle taxe se veut « sans exception et sans exemption », a-t-il assuré lors de leur annonce, début février.
La première étape de la procédure européenne est une phase de « consultation de deux semaines avec les parties prenantes de l'UE » afin de garantir que « les bons produits » seront visés et « assurer une réponse efficace (...) réduisant au minimum les perturbations pour les entreprises et consommateurs européens ». Ces mesures additionnelles devraient entrer en vigueur mi-avril.
Ces droits de douane américains sont « totalement injustifiés », a aussi réagi, ce 12 mars, le Premier ministre australien Anthony Albanese. « Ce n'est pas un geste amical », a déclaré le chef du gouvernement australien aux journalistes, après avoir échoué à négocier une exemption de dernière minute. La frénésie d'annonce américaine concernant de nouvelles taxes à l'importation pèse de plus en plus sur les marchés : Wall Street a ainsi effacé lors des dernières la quasi totalité des gains réalisés depuis l'élection de Donald Trump, sur fond de crainte de récession aux États-Unis.
Londres déçu
De son côté, le Royaume-Uni n'entend pas mettre en place de contre-mesures immédiates après l'entrée en application des droits de douanes supplémentaires de 25% promis par Donald Trump sur les importations américaines d'acier et d'aluminium du monde entier, a indiqué, mercredi, le gouvernement : « Nous nous concentrons sur une approche pragmatique et négocions rapidement un accord économique plus large avec les États-Unis afin d'éliminer les droits de douane supplémentaires », a déclaré le secrétaire d'État britannique au Commerce, Jonathan Reynolds dans un communiqué, jugeant « décevant » l'application de ces nouvelles taxes.
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