Les faits remontent aux 2 et 3 février 2008. L'opposition armée rebelle entre à Ndjamena, la capitale tchadienne. Lors de ces journées de troubles, trois opposants disparaissent. Parmi eux, Ngarledji Yorongar, qui a été détenu 19 jours selon son avocat.
Le député tchadien d'opposition dépose aujourd'hui une plainte en France pour des faits d'enlèvement, de séquestration et de torture. La justice française peut en effet juger les auteurs présumés de crimes dès lors que ceux-ci possèdent une résidence en France.
C’est le cas pour la plainte de l’opposant tchadien : l'ancien ministre de l'Intérieur, et surtout, Ismaël Mahamat Chaïbo, ancien responsable de l'Agence nationale de sécurité, possèdent une résidence en région parisienne.
Un témoignage et des certificats médicaux
« Notre plainte se fonde principalement sur le témoignage de Yorongar et sur des certificats médicaux, qui démontrent bien que Yorongar a des séquelles qui correspondent à la description des faits », explique maître Jospeh Breham, l’avocat du député tchadien.
L’ancien directeur de l'Agence nationale de sécurité, principale cible de cette requête, n’a pas tenu à s’exprimer. Mais cette plainte suscite une foulée d'interrogations dans son entourage : « Pourquoi monsieur Yorongar n’a-t-il pas déposé une plainte en 2008, peu après les faits présumés ? »
Des proches d'Ismaël Mahamat Chaïbo vont même jusqu’à remettre en question l’idée de l’enlèvement du député de l'opposition. « Cette plainte déposée huit ans plus tard, ne répond-elle pas, finalement, à un coup médiatique ? », s'interroge l'une de ces sources.
Source: Rfi.fr
Le député tchadien d'opposition dépose aujourd'hui une plainte en France pour des faits d'enlèvement, de séquestration et de torture. La justice française peut en effet juger les auteurs présumés de crimes dès lors que ceux-ci possèdent une résidence en France.
C’est le cas pour la plainte de l’opposant tchadien : l'ancien ministre de l'Intérieur, et surtout, Ismaël Mahamat Chaïbo, ancien responsable de l'Agence nationale de sécurité, possèdent une résidence en région parisienne.
Un témoignage et des certificats médicaux
« Notre plainte se fonde principalement sur le témoignage de Yorongar et sur des certificats médicaux, qui démontrent bien que Yorongar a des séquelles qui correspondent à la description des faits », explique maître Jospeh Breham, l’avocat du député tchadien.
L’ancien directeur de l'Agence nationale de sécurité, principale cible de cette requête, n’a pas tenu à s’exprimer. Mais cette plainte suscite une foulée d'interrogations dans son entourage : « Pourquoi monsieur Yorongar n’a-t-il pas déposé une plainte en 2008, peu après les faits présumés ? »
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