Timan Erdimi, leader de l'Union des forces de la résistance (UFR), salue la foule à son arrivée à l'aéroport international de NDjamena, au Tchad, le 18 août 2022, après 17 ans d'exil. AFP - AURELIE BAZZARA-KIBANGULA
C’est la main sur le cœur que Timan Erdimi est descendu de l’avion qui l’a ramené à Ndjamena tôt dans la matinée. Sur le tarmac, une vingtaine de proches étaient là pour l’accueillir malgré la pluie, des accolades chaleureuses pour certains, des larmes pour d’autres cachés derrière leur kadamoul blanc de circonstance, une centaine de proches de son mouvement, l’UFR, étaient également sur le parvis de l’aéroport.
Heureux et ému
Il y avait aussi des hommes politiques de sa famille comme Yaya Dillo Djerou. Timan Erdimi a déclaré être heureux et ému de revenir dans son pays après 17 ans d’exil, de revoir sa fille, ses petits-enfants et ses proches, il affirme qu’il faut maintenant participer à la construction du Tchad et, dit-il, se donne rendez-vous au dialogue national qui doit se tenir dans quelques jours, le 20 août à Ndjamena. Une vingtaine de minutes après son arrivée, il a quitté l’aéroport acclamé par ses proches, et a été escorté par un dispositif militaire important vers son hôtel.
En exil depuis des années après avoir tenté de renverser l'ancien président Idriss Déby Itno, Timan Erdimi est rentré jeudi à N'Djamena, à deux jours d'un dialogue national entre l'opposition civile et armée et la junte au pouvoir. Le chef de l'Union des forces de la résistance (UFR) doit participer, à partir de samedi, à un grand dialogue national inclusif, qui doit déboucher sur des élections « libres et démocratiques » et le transfert des pouvoirs aux civils.
À noter également le retour hier soir d’autres rebelles en exil, dont Gassim Cherif a la tête d'une faction dissidente du CCMSR, un autre important groupe armé au Tchad.
Heureux et ému
Il y avait aussi des hommes politiques de sa famille comme Yaya Dillo Djerou. Timan Erdimi a déclaré être heureux et ému de revenir dans son pays après 17 ans d’exil, de revoir sa fille, ses petits-enfants et ses proches, il affirme qu’il faut maintenant participer à la construction du Tchad et, dit-il, se donne rendez-vous au dialogue national qui doit se tenir dans quelques jours, le 20 août à Ndjamena. Une vingtaine de minutes après son arrivée, il a quitté l’aéroport acclamé par ses proches, et a été escorté par un dispositif militaire important vers son hôtel.
En exil depuis des années après avoir tenté de renverser l'ancien président Idriss Déby Itno, Timan Erdimi est rentré jeudi à N'Djamena, à deux jours d'un dialogue national entre l'opposition civile et armée et la junte au pouvoir. Le chef de l'Union des forces de la résistance (UFR) doit participer, à partir de samedi, à un grand dialogue national inclusif, qui doit déboucher sur des élections « libres et démocratiques » et le transfert des pouvoirs aux civils.
À noter également le retour hier soir d’autres rebelles en exil, dont Gassim Cherif a la tête d'une faction dissidente du CCMSR, un autre important groupe armé au Tchad.
Autres articles
-
Immunité de Donald Trump : la future décision de la Cour suprême risque de retarder le procès
-
France: l’ex-Premier ministre François Fillon définitivement coupable pour des emplois fictifs
-
Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34262 morts
-
RDC: scandale autour du coût de construction d'un millier de stations de traitement d'eau
-
Qualité dans l'enseignement supérieur : l'UCAD met en place le projet QADoc