À Khartoum, ils sont des milliers ce jeudi à scander : « Nous ne regarderons pas en arrière », ou encore « Rend le pouvoir aux civils ». Les manifestants s’adressent au chef de l’armée qui demande depuis quelques jours la dissolution du gouvernement. Sur l’avenue qui borde l’aéroport de Khartoum, des cortèges et des pick-up chargés de manifestants convergent de toutes les directions, brandissant des drapeaux soudanais.
Le 21 octobre est une date symbolique au Soudan. Il s’agit de l’anniversaire d’une des premières révolutions populaires, celle qui avait détrôné le général Ibrahim Abboud, en 1964. Aujourd’hui, les manifestants veulent protéger les acquis de la révolution de 2019, celle qui a mis fin au règne d’Omar el-Béchir.
« La transition est en danger », confiait tôt une manifestante, faisant référence au sit-in qui se déroule un peu plus au nord de Khartoum. Tous ici considèrent que cette autre manifestation est financée par les militaires au pouvoir, dans le but de déstabiliser le pays.
Cette journée est assez décisive pour l’avenir de la transition soudanaise. Chaque camp va essayer de revendiquer le soutien de la rue. Et du côté des pro-gouvernemental civil, pour le moment la mobilisation est massive d’autant plus qu’il n’y a pas que Khartoum qui se soulève, mais aussi toutes les villes du pays, pour mettre la pression sur les militaires.
Le 21 octobre est une date symbolique au Soudan. Il s’agit de l’anniversaire d’une des premières révolutions populaires, celle qui avait détrôné le général Ibrahim Abboud, en 1964. Aujourd’hui, les manifestants veulent protéger les acquis de la révolution de 2019, celle qui a mis fin au règne d’Omar el-Béchir.
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