La création d’une force militaire conjointe du G5 Sahel, deuxième décision du sommet de Ndjamena, sonne comme une réponse des cinq pays à la prise d’otages de Bamako qui n’était pas encore terminée à l'issue du sommet.
En plus de la force militaire conjointe, un comité de défense et de sécurité et une plate-forme de coopération en matière de sécurité ont été créées, du moins sur le papier.
Mais pour les cinq chefs d’Etats, le sommet de Ndjamena annonce un tournant décisif dans la recherche de la sécurité et le développement au Sahel.
Le développement, une priorité pour lutter contre le terrorisme
« Nous sommes tous Sahéliens, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes. Nous n’avons d’autre choix que d’unir nos efforts », a indiqué le président tchadien Idriss Déby qui succède au Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz à la présidence en exercice du G5.
Enfin, les chefs d’Etats ont demandé aux ministres des pays membres de se retrouver assez rapidement pour finaliser la stratégie de développement et de sécurité et le programme d’investissements prioritaires, deux programmes indispensables pour détourner les jeunes du Sahel des chemins qui mènent dans les bras d’Aqmi ou de Boko Haram.
-
Narcotrafic: le Maroc extrade un chef présumé de réseau, la coopération judiciaire avec la France se renforce
-
Nigeria: la brouille entre Washington et Abuja «largement résolue», annonce le gouvernement
-
Côte d’Ivoire: ouverture du procès de l'attaque jihadiste de Kafalo en juin 2020
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique





Narcotrafic: le Maroc extrade un chef présumé de réseau, la coopération judiciaire avec la France se renforce


