La condamnation à l'encontre de cette Thaïlandaise intervient alors que le pays intensifie son utilisation de l'article 112 (lèse-majesté) à l'encontre des militants du mouvement pro-démocratie qui réclament une réforme profonde de la toute-puissante monarchie. Mardi, Anchan, dont le nom de famille est tenu secret afin de protéger ses proches, a été condamnée pour 29 chefs d'accusation de lèse-majesté, selon Thai Lawyers for Human Rights (TLHR), qui suit de près les procès pour lèse-majesté.
Peine réduite de moitié
« Elle a été reconnue coupable pour chaque chef d'accusation et condamnée à trois ans pour chacun », ce qui a porté la peine globale à 87 ans, a ajouté l'ONG. Parce que l'accusée a reconnu les faits - elle a posté des messages audio hostiles à la monarchie sur les réseaux sociaux - « le tribunal a réduit la peine de moitié », soit 43 ans et 100 jours. Ancienne fonctionnaire, Anchan avait été arrêtée en 2015, puis maintenue en détention provisoire pendant 3 ans, en raison de sa proximité avec le podcasteur « DJ Banpodj », connu pour ses critiques acharnées contre la monarchie.
Avant la condamnation d'Anchan, la peine la plus sévère remontait à 2017, lorsqu'un homme avait été condamné à 35 ans pour une série de publications et de commentaires sur Facebook. L'utilisation de la loi sur le crime de lèse-majesté, appelée « 112 » pour sa section du code pénal, reste controversée et son abolition est l'une des principales revendications du mouvement actuel mené par la jeunesse.
Des « des motivations politiques »
La peine sévère prononcée mardi pourrait avoir « des motivations politiques », à savoir intimider les étudiants comme cela a pu fonctionner dans le passé, a déclaré l'analyste politique Titipol Phakdeewanich de l'Université d'Ubon Ratchathani. Mais « quand on voit l'ampleur prise par le mouvement de la jeunesse depuis l'année dernière, c'est la preuve que (la loi) ne fonctionne plus comme le gouvernement le souhaite », a-t-il déclaré à l'AFP.
L'expert estime au contraire que « son utilisation peut détruire la réputation de l'institution de la monarchie aussi bien au niveau national qu'international ». Depuis le lancement du mouvement à la mi-juillet 2020, plus de quarante militants ont été inculpés en vertu de la loi de lèse-majesté pour avoir participé à des manifestations réclamant la démission du Premier ministre, la réécriture de la constitution et la réforme de la monarchie.
Peine réduite de moitié
« Elle a été reconnue coupable pour chaque chef d'accusation et condamnée à trois ans pour chacun », ce qui a porté la peine globale à 87 ans, a ajouté l'ONG. Parce que l'accusée a reconnu les faits - elle a posté des messages audio hostiles à la monarchie sur les réseaux sociaux - « le tribunal a réduit la peine de moitié », soit 43 ans et 100 jours. Ancienne fonctionnaire, Anchan avait été arrêtée en 2015, puis maintenue en détention provisoire pendant 3 ans, en raison de sa proximité avec le podcasteur « DJ Banpodj », connu pour ses critiques acharnées contre la monarchie.
Avant la condamnation d'Anchan, la peine la plus sévère remontait à 2017, lorsqu'un homme avait été condamné à 35 ans pour une série de publications et de commentaires sur Facebook. L'utilisation de la loi sur le crime de lèse-majesté, appelée « 112 » pour sa section du code pénal, reste controversée et son abolition est l'une des principales revendications du mouvement actuel mené par la jeunesse.
Des « des motivations politiques »
La peine sévère prononcée mardi pourrait avoir « des motivations politiques », à savoir intimider les étudiants comme cela a pu fonctionner dans le passé, a déclaré l'analyste politique Titipol Phakdeewanich de l'Université d'Ubon Ratchathani. Mais « quand on voit l'ampleur prise par le mouvement de la jeunesse depuis l'année dernière, c'est la preuve que (la loi) ne fonctionne plus comme le gouvernement le souhaite », a-t-il déclaré à l'AFP.
L'expert estime au contraire que « son utilisation peut détruire la réputation de l'institution de la monarchie aussi bien au niveau national qu'international ». Depuis le lancement du mouvement à la mi-juillet 2020, plus de quarante militants ont été inculpés en vertu de la loi de lèse-majesté pour avoir participé à des manifestations réclamant la démission du Premier ministre, la réécriture de la constitution et la réforme de la monarchie.
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