L'opération se répète et gagne du terrain depuis la rentrée. A la faveur des grèves de 48 à 72 heures menées par les enseignants, les élèves du public ont décidé de déloger leurs camarades des écoles privées qui ne sont pas touchées par ces grèves, pour réclamer la reprise de leurs cours.
Après plusieurs villes de l'intérieur du pays, il y a quelques jours, les étudiants des collèges et lycées de Lomé ont pris la relève. « Cela fait quatre semaines que les trois derniers jours de la semaine, on ne fait plus cours. Mercredi, jeudi et vendredi, on vient, mais on ne travaille pas, regrette un élève à Hédzranawoè, dans la banlieue nord. Il y a certains profs qui ne viennent pas. Nous avons payé le collège. Nous avons le droit de suivre nos cours. Donc on s’est levés aujourd’hui pour réclamer nos horaires. »
Yaovi Illetou Atchou Atcha, porte-parole des syndicats grévistes d’enseignants, justifie : « Vu qu’on nous a fait des précomptes par rapport aux jours de grève, les camarades, à la base, ont demandé à ce que nous ne fassions pas un travail pour lequel on n’est pas payés. Voilà pourquoi on a sauté les cours et les élèves sont dans la rue. »
Depuis la rentrée, quatre syndicats de l’enseignement public réclament, entre autres, des indemnités de logement, des primes de travail de nuit et de salissure. Une rencontre avec le ministre de l’Education est annoncée ce jeudi 8 décembre dans l’après-midi.
-
Algérie: vote attendu au Parlement sur le projet de criminalisation de la colonisation
-
Législatives en Côte d'Ivoire: émergence d'ADCI, une troisième force d'opposition
-
Les États-Unis mènent des vols de surveillance au-dessus du Nigeria
-
Au Bénin, un député en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur le coup d'État avorté
-
Le gouvernement libyen confirme la mort du chef d'état-major des armées dans un accident d'avion près d'Ankara





Algérie: vote attendu au Parlement sur le projet de criminalisation de la colonisation


