Comme tous les médias au Kenya, la télé privée NTV a relayé l’évènement. « Nous commençons ce journal dans le district de Nandi où les obsèques de l’athlète tuée, Agnès Tirop, sont en cours à son domicile familial… »
Agnes Tirop aurait eu 26 ans, ce samedi 23 octobre. Plusieurs centaines de personnes sont venues lui rendre hommage. Ses proches, mais aussi des politiques, des entraîneurs, des athlètes… Beaucoup arborant l’emblématique tee-shirt rouge de la fédération d’athlétisme kényane.
Des pétales de fleurs ont été lancées sur le cercueil. Et des éloges émouvants se sont succédé. Les sportifs ont évoqué le destin brisé d’une athlète prometteuse. Les larmes aux yeux, la coureuse Hellen Obiri, mentor d’Agnès Tirop, a décrit avoir perdu « une héroïne ».
Émotion aussi dans les rues de Nairobi, à plus de 300 kilomètres du village familial, situé lui à côté du lac Victoria : « C’est très triste de voir une personne aussi jeune perdre la vie. Et surtout quand ce n’est pas causé par une maladie mais par des violences. C’est une grande perte pour tout le pays. »
« Ça m’a fait beaucoup de peine quand j’ai appris la nouvelle. Ça pourrait être ma fille ! Le gouvernement devrait mettre en place des mesures pour mieux protéger ses athlètes, surtout les femmes. Certaines sont si jeunes… Elle n’avait que 25 ans… »
Après l’émotion, la colère. Agnes Tirop a été poignardée, et son meurtre a soulevé la question des violences domestiques au Kenya. Beaucoup de Kényans demandent justice. Le principal suspect, son mari, est pour le moment en détention provisoire.
Vendredi, la veille de l'enterrement, dans les rues d’Eldoret, plusieurs athlètes avaient défilé à côté du cercueil d’Agnes Tirop pour dénoncer les violences de genre. Puis, samedi, pour lui rendre hommage, le président de la fédération d’athlétisme kényane a annoncé que la course des championnats du monde de cross-country, qui doit avoir lieu au Kenya en février prochain, portera son nom. Lors des funérailles, il a qualifié la jeune athlète d'« héroïne » rappelant son engagement pour aider financièrement des jeunes à aller à l’école.
Agnes Tirop était arrivée 4ᵉ au 5000 m à Tokyo et venait de battre le record du monde femme du 10 km. La fédération d’athlétisme nationale a déploré la perte d’un « diamant ».
Agnes Tirop aurait eu 26 ans, ce samedi 23 octobre. Plusieurs centaines de personnes sont venues lui rendre hommage. Ses proches, mais aussi des politiques, des entraîneurs, des athlètes… Beaucoup arborant l’emblématique tee-shirt rouge de la fédération d’athlétisme kényane.
Des pétales de fleurs ont été lancées sur le cercueil. Et des éloges émouvants se sont succédé. Les sportifs ont évoqué le destin brisé d’une athlète prometteuse. Les larmes aux yeux, la coureuse Hellen Obiri, mentor d’Agnès Tirop, a décrit avoir perdu « une héroïne ».
Émotion aussi dans les rues de Nairobi, à plus de 300 kilomètres du village familial, situé lui à côté du lac Victoria : « C’est très triste de voir une personne aussi jeune perdre la vie. Et surtout quand ce n’est pas causé par une maladie mais par des violences. C’est une grande perte pour tout le pays. »
« Ça m’a fait beaucoup de peine quand j’ai appris la nouvelle. Ça pourrait être ma fille ! Le gouvernement devrait mettre en place des mesures pour mieux protéger ses athlètes, surtout les femmes. Certaines sont si jeunes… Elle n’avait que 25 ans… »
Après l’émotion, la colère. Agnes Tirop a été poignardée, et son meurtre a soulevé la question des violences domestiques au Kenya. Beaucoup de Kényans demandent justice. Le principal suspect, son mari, est pour le moment en détention provisoire.
Vendredi, la veille de l'enterrement, dans les rues d’Eldoret, plusieurs athlètes avaient défilé à côté du cercueil d’Agnes Tirop pour dénoncer les violences de genre. Puis, samedi, pour lui rendre hommage, le président de la fédération d’athlétisme kényane a annoncé que la course des championnats du monde de cross-country, qui doit avoir lieu au Kenya en février prochain, portera son nom. Lors des funérailles, il a qualifié la jeune athlète d'« héroïne » rappelant son engagement pour aider financièrement des jeunes à aller à l’école.
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