En trois semaines, aucune personnalité indépendante n'a réussi à faire l'unanimité. Difficile pourtant de dire où se situe le blocage. En coulisse, les partis s'accusent mutuellement de pousser leur candidat pour préserver leurs intérêts. La plupart des acteurs disent en même temps ne pas être responsables du blocage.
C'est le cas d'Ennahda, le parti au pouvoir, qui tient toujours à son candidat Ahmed Mestiri, un ancien ministre du président Bourguiba. Mais le parti joue aussi l'ouverture, comme l'explique Ferjani Doghman, président de la commission des finances du parti à l'assemblée constituante.
«La priorité, c'était Monsieur Mestiri, mais pourquoi pas ne pas présenter un autre prétendant. Je laisse la porte ouverte, assure Ferjani Doghman. L'issue, heureuse, sera cette semaine.»
Même discours dans l'opposition
Nidaa Tounes, le principal parti d'opposition à Ennahda, ne partage pas le même optimisme mais affiche la même ouverture. Le mouvement se dit prêt à accepter Abdelkrim Zbidi, l'ancien ministre de la Défense, qui rassemble le plus de voix ; ou Jalloul Ayed, ex-ministre des Finances de la transition.
«Si autour du nom de Jalloul Ayed, il y a consensus, nous n'avons aucun problème, assure Raafa Benachour, directeur de cabinet du président de Nidaa Tounes. Si autour du nom de Zbidi il y a consensus, nous n'avons aucun problème. S'il y a un troisième personnage qui sort à la dernière minute, nous n'avons pas, nous, de candidat officiel.»
« Les tractations se poursuivent mais il n'y a aucun élément qui incite à l'optimisme », confiait lundi 25 novembre au soir un leader politique tunisien, avant d'ajouter, «en attendant c'est le pays qui paie les pots cassés».
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