C’est à quelques encablures de l’Avenue Bourguiba, place des Droits de l’homme, qu’ils ont tenu à rendre hommage au « camarade » Chokri Belaïd, comme ils disent. Dans la foule, de très nombreux sympathisants d’organisations de gauche. Et aussi de jeunes étudiants. Comme Assala, 21 ans aujourd’hui, mais seulement 12 quand Chokri Belaïd est abattu en plein Tunis.
« Je me souviens très bien de ce jour-là, raconte-t-elle. Je suis rentrée à la maison et j’y ai trouvé mon papa en train de pleurer. À chaque fois qu’il y avait une manifestation pour Chokri Belaïd, j’y allais avec lui. Mon père me parlait toujours de lui. Et maintenant, voilà qu’à mon retour je suis activiste au sein d’une association étudiante. »
« Un crime de sang ne peut pas rester impuni »
Du haut de leur vingtaine, elle et ses amis demandent justice pour Chokri Belaïd mais aussi Mohamed Brahmi, une autre figure de la gauche, assassiné lui aussi en 2013 en pleine rue : « Aujourd’hui, toutes les suspicions sont dirigées vers Ennahdha comme responsable de ces assassinats », reprend Assala. « La cause de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi reste importante parce que du sang a coulé. Il n’y a rien de plus important qu’une vie. Surtout qu’il s’agit là de deux martyrs, de deux résistants. Un crime de sang ne peut pas rester impuni », complète un autre manifestant.
Alors que le parti islamiste Ennahdha a été écarté du pouvoir depuis que Kaïs Saïed s’est arrogé les plein pouvoirs en juillet dernier, certains espèrent que l’enquête sur la mort des deux hommes de gauche pourra enfin reprendre son cours normal.
« Je me souviens très bien de ce jour-là, raconte-t-elle. Je suis rentrée à la maison et j’y ai trouvé mon papa en train de pleurer. À chaque fois qu’il y avait une manifestation pour Chokri Belaïd, j’y allais avec lui. Mon père me parlait toujours de lui. Et maintenant, voilà qu’à mon retour je suis activiste au sein d’une association étudiante. »
« Un crime de sang ne peut pas rester impuni »
Du haut de leur vingtaine, elle et ses amis demandent justice pour Chokri Belaïd mais aussi Mohamed Brahmi, une autre figure de la gauche, assassiné lui aussi en 2013 en pleine rue : « Aujourd’hui, toutes les suspicions sont dirigées vers Ennahdha comme responsable de ces assassinats », reprend Assala. « La cause de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi reste importante parce que du sang a coulé. Il n’y a rien de plus important qu’une vie. Surtout qu’il s’agit là de deux martyrs, de deux résistants. Un crime de sang ne peut pas rester impuni », complète un autre manifestant.
Alors que le parti islamiste Ennahdha a été écarté du pouvoir depuis que Kaïs Saïed s’est arrogé les plein pouvoirs en juillet dernier, certains espèrent que l’enquête sur la mort des deux hommes de gauche pourra enfin reprendre son cours normal.
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