La mosquée des industries, à la frontière turco-syrienne, n’a pas perdu de sa fréquentation en ce jour de prière. Comme tous les vendredis, de nombreux fidèles sont venus entendre le prêche hebdomadaire. Mais beaucoup ont du mal à cacher leur inquiétude face aux roquettes qui continuent à tomber sur la ville de Kilis.
Pour ce fervent sympathisant de l’armée turque, les combattants kurdes du YPG sont de véritables terroristes. « Ils lancent leurs roquettes sur Kilis tellement ils ont peur. Ils ne combattent pas l’armée turque, mais le peuple turc. Notre armée est en Syrie. Pourquoi ils combattent le peuple ? Qu’ils affrontent l’armée ! », s'indigne-t-il.
Mohamed tient une boutique en face de la mosquée. Les répercussions tant économiques que sécuritaires de ce nouveau conflit, se font déjà sentir, selon lui. « Les derniers développements ont un écho très négatif sur notre travail et sur les habitants de Kilis qui fuient les roquettes. Je dors tous les soirs tout habillé. Nous ne savons pas quand les roquettes tomberont et quand il faudra prendre la fuite ».
Ces roquettes qui tombent en Turquie, c’est ce qui semble légitimer aux yeux de certains l’opération « Rameau d’olivier », censée selon les autorités d’Ankara, sécuriser la frontière turque et éliminer les groupes terroristes.
Pour ce fervent sympathisant de l’armée turque, les combattants kurdes du YPG sont de véritables terroristes. « Ils lancent leurs roquettes sur Kilis tellement ils ont peur. Ils ne combattent pas l’armée turque, mais le peuple turc. Notre armée est en Syrie. Pourquoi ils combattent le peuple ? Qu’ils affrontent l’armée ! », s'indigne-t-il.
Mohamed tient une boutique en face de la mosquée. Les répercussions tant économiques que sécuritaires de ce nouveau conflit, se font déjà sentir, selon lui. « Les derniers développements ont un écho très négatif sur notre travail et sur les habitants de Kilis qui fuient les roquettes. Je dors tous les soirs tout habillé. Nous ne savons pas quand les roquettes tomberont et quand il faudra prendre la fuite ».
Ces roquettes qui tombent en Turquie, c’est ce qui semble légitimer aux yeux de certains l’opération « Rameau d’olivier », censée selon les autorités d’Ankara, sécuriser la frontière turque et éliminer les groupes terroristes.
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