Les autorités turques ont interpellé tôt vendredi 57 personnes soupçonnées d'être liées au putsch manqué de l'été dernier, dans une opération contre la bourse d'Istanbul, a rapporté l'agence pro-gouvernementale Anadolu. Les arrestations ont eu lieu dans six provinces différentes, une centaine de mandats d'arrêts ayant été émis.
Les autorités soupçonnent ces personnes d'être liées au réseau du prédicateur islamiste Fethullah Gülen, à qui Ankara impute la tentative de coup d'Etat du 15 juillet. L'intéressé, installé aux Etats-Unis, dément fermement les accusations.
Le quotidien Habertürk précise sur son site que les personnes interpellées vendredi sont d'anciens employés de la bourse d'Istanbul soupçonnés d'avoir eu recours à une application de messagerie cryptée, Bylock, qui était, selon les autorités turques, l'outil de communication des putschistes. Ils sont également accusés, selon Habertürk, d'avoir réalisé des transactions au profit de la Bank Asya, une banque proche de Fethullah Gülen qui a perdu sa licence après le coup d'Etat avorté.
«Je suis en garde à vue»
Les autorités turques ont également interpellé le rédacteur en chef du site internet du quotidien d'opposition Cumhuriyet, dont une vingtaine de collaborateurs ont été détenus ces derniers mois. Oguz Güven a lui-même annoncé son arrestation dans un tweet partagé sur le réseau social vers 7 heures (6 heures à Paris) : «Je suis en garde à vue». Le quotidien affirme sur son site ne pas encore connaître les raisons de cette interpellation.
L'agence pro-gouvernementale Anadolu a pour sa part affirmé qu'il a été arrêté en lien avec sa couverture de la mort, plus tôt cette semaine, dans un accident de la route, d'un procureur turc en charge des poursuites contre un nombre de suspects détenus depuis le putsch manqué du 15 juillet. L'agence n'a pas fourni de précisions supplémentaires.
Depuis le putsch manqué, plus de 47 000 personnes, notamment des policiers, des magistrats et des enseignants, ont été incarcérées et plus de 100 000 limogées ou suspendues. Ces mesures ont suscité l'inquiétude d'ONG et de pays européens qui dénoncent une répression tous azimuts qui vise notamment les milieux prokurdes et des médias critiques, mais les autorités affirment que les purges sont nécessaires pour nettoyer les institutions des éléments factieux.
Les autorités soupçonnent ces personnes d'être liées au réseau du prédicateur islamiste Fethullah Gülen, à qui Ankara impute la tentative de coup d'Etat du 15 juillet. L'intéressé, installé aux Etats-Unis, dément fermement les accusations.
Le quotidien Habertürk précise sur son site que les personnes interpellées vendredi sont d'anciens employés de la bourse d'Istanbul soupçonnés d'avoir eu recours à une application de messagerie cryptée, Bylock, qui était, selon les autorités turques, l'outil de communication des putschistes. Ils sont également accusés, selon Habertürk, d'avoir réalisé des transactions au profit de la Bank Asya, une banque proche de Fethullah Gülen qui a perdu sa licence après le coup d'Etat avorté.
«Je suis en garde à vue»
Les autorités turques ont également interpellé le rédacteur en chef du site internet du quotidien d'opposition Cumhuriyet, dont une vingtaine de collaborateurs ont été détenus ces derniers mois. Oguz Güven a lui-même annoncé son arrestation dans un tweet partagé sur le réseau social vers 7 heures (6 heures à Paris) : «Je suis en garde à vue». Le quotidien affirme sur son site ne pas encore connaître les raisons de cette interpellation.
L'agence pro-gouvernementale Anadolu a pour sa part affirmé qu'il a été arrêté en lien avec sa couverture de la mort, plus tôt cette semaine, dans un accident de la route, d'un procureur turc en charge des poursuites contre un nombre de suspects détenus depuis le putsch manqué du 15 juillet. L'agence n'a pas fourni de précisions supplémentaires.
Depuis le putsch manqué, plus de 47 000 personnes, notamment des policiers, des magistrats et des enseignants, ont été incarcérées et plus de 100 000 limogées ou suspendues. Ces mesures ont suscité l'inquiétude d'ONG et de pays européens qui dénoncent une répression tous azimuts qui vise notamment les milieux prokurdes et des médias critiques, mais les autorités affirment que les purges sont nécessaires pour nettoyer les institutions des éléments factieux.
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