Le représentant du Ministre du Commerce, Ismaïla Diop a, exprimé sa volonté de voir les Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) se donner les moyens d’une bonne maîtrise des règles et des procédures antidumping. Le directeur de cabinet du Ministre du commerce qui présidait, ce mardi 30 novembre 2010, un atelier de formation sur les mesures de défense commerciale organisé par l’UEMOA en collaboration avec l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), est d’avis que «la maîtrise des règles et des procédures antidumping est d’importance pour les Etats membres de l’Union, car l’expérience au plan international, en matière de mesures de protection t de défense commerciales, tend à montrer que les mesures antidumping sont celles auxquelles ont souvent recours de nombreux gouvernements, pour protéger leurs industries contre les pratiques commerciales illicites de pays tiers». Selon lui, la raison en est que, contrairement à d’autres mesures de défense commerciale, comme les mesures de sauvegarde qui obéissent à d’autres règles et conditions et qui doivent, en principe, être mises en œuvre sur une base non discriminatoire, les mesures antidumping peuvent être prises individuellement contre des Etats ou contre des entreprises de pays tiers.
Il a indiqué que «l’union se doit, après avoir approfondi l’ouverture commerciale de son marché, de se doter de mesures de défense commerciale pour protéger les entreprises de la communauté des pratiques commerciales déloyales de certaines entreprises étrangères».
Pour le Dircab, l’adoption du code communautaire antidumping, intervenue depuis mai 2003, participe de cet objectif en permettant à l’union de se doter, pour le bon fonctionnement du marché commun, d’un des précieux et indispensables outils de défense commerciale.
Monsieur Diop d’expliquer: «grâce à cet outil, légalement admis par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), les Etats membres de l’UEMOA disposent ainsi d’un des instruments qui permettent d’assurer une protection plus efficace de leurs appareils de production ainsi que des intérêts de leurs producteurs».
Toutefois, dit-il, les entreprises ne seront d’autant mieux protégées que lorsque tous les instruments de défense commerciale seront en place.
Il a indiqué que «l’union se doit, après avoir approfondi l’ouverture commerciale de son marché, de se doter de mesures de défense commerciale pour protéger les entreprises de la communauté des pratiques commerciales déloyales de certaines entreprises étrangères».
Pour le Dircab, l’adoption du code communautaire antidumping, intervenue depuis mai 2003, participe de cet objectif en permettant à l’union de se doter, pour le bon fonctionnement du marché commun, d’un des précieux et indispensables outils de défense commerciale.
Monsieur Diop d’expliquer: «grâce à cet outil, légalement admis par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), les Etats membres de l’UEMOA disposent ainsi d’un des instruments qui permettent d’assurer une protection plus efficace de leurs appareils de production ainsi que des intérêts de leurs producteurs».
Toutefois, dit-il, les entreprises ne seront d’autant mieux protégées que lorsque tous les instruments de défense commerciale seront en place.
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