Le problème de paiement ne se limite pas à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), l'UGB (Gaston Berger de Saint-Louis) connait aussi les mêmes difficultés. D'ailleurs les enseignants de cet institution ne se sont pas limités à de la dénonciation comme leurs collègues de Dakar. Ils ont décidé de mettre l’université au point mort en attendant d’entrer dans leurs fonds.
«Nous avons bloqué les enseignements et les pédagogies et administratives », indique Bouya Diop membre du bureau du Syndicat de l’Enseignement Supérieur (SAES) à l’UGB. Il précise que la seule condition de la reprise est le passage au guichet. Tous les syndicats des enseignants, SUDES, SAES,... sont tous d’accord pour dire que le problème date de longtemps. "Chaque année, le budget ne couvre pas le dernier trimestre. La dotation des universités n’est pas suffisante pour faire face aux charges", affirment tour à tour, Cheikh Sylla du SUDES, Bouya Diop du SAES et le coordonnateur des sections UCAD du SATUC, Youssou Gueye. Cheikh Sylla selon "Enquête", révèle que l’agent comptable leur a fait comprendre que "c’est la loi de finance qui a été votée tardivement.
Une fois votée, il faut suivre les étapes de la procédure comme les décrets de répartitions, arrêts de paiement". Il estime donc que la seule solution est de doter les universités de suffisamment de ressources pour éviter les retards.
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