Les soldats ukrainiens avancent encore très lentement, voire « difficilement », selon Volodymyr Zelensky. Dans sa vidéo quotidienne lundi soir, le président ukrainien a admis que la contre-offensive était « difficile », notamment « à cause de la pluie », mais que ses troupes « progressaient », rapporte notre envoyé spécial à Kiev, Julien Chavanne. Mètre après mètre, elles auraient gagné un demi-kilomètre vers Bakhmout. Sept villages auraient été repris aux forces russes dans le sud et l'est du pays dans le cadre de ces opérations, a affirmé lundi soir le gouvernement ukrainien.
Mais toutes ces informations sont à prendre avec précaution. La Russie assure repousser toutes les attaques et annonce avoir capturé des blindés d'origine occidentale : « Des chars Leopard et des véhicules de combat d'infanterie Bradley. Maintenant, ce sont nos trophées », a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, accompagnant son message d'une vidéo filmée au téléphone montrant plusieurs véhicules endommagés. Selon lui, ces véhicules de fabrication occidentale ont été « capturés au combat » par les soldats russes du groupement « Est ». « Certains des véhicules de combat ont des moteurs en état de marche, ce qui indique que la bataille a été de courte durée et que les équipages ukrainiens ont fui », a affirmé le ministère russe, ajoutant les avoir pris dans la région de Zaporijjia, dans le Sud ukrainien. De son côté, Kiev ne ferait – en réalité – que tester la défense russe pour identifier les points faibles avant de lancer le gros des troupes.
Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, a prévenu qu'il ne pourrait remplacer tous les chars fournis par son pays à l'Ukraine et mis hors d'usage lors des combats, alors que la Russie affirme en avoir capturé ou détruit plusieurs. « Nous n'allons pas pouvoir remplacer chaque char qui cesse de fonctionner », a déclaré le ministre allemand, lundi 12 juin au soir, à la chaîne de télévision RTL-Allemagne. À ce jour, Berlin a fourni ou promis à Kiev 110 chars Leopard 1 et 18 chars de combat Leopard 2.
À Kiev, la vie suit son cours presque normal
Pendant ce temps, le quotidien dans la capitale ukrainienne ressemble beaucoup à celui d'une capitale européenne normale. La circulation est dense au milieu de l’après-midi, il y a des gens en terrasse et des passants sur les trottoirs. Les commerces sont ouverts et on refait les pavés dans l’allée commerçante de la ville. Il y a quelques soldats visibles, mais pas de point de contrôle ou de sacs de sable aux carrefours.
Si les attaques venues du ciel restent une menace – il y a eu une cette nuit, un peu avant 03h00 du matin –, le bouclier anti-aérien rassure la population qui tente de s’autoriser une vie presque normale.
Mais quand on prolonge un peu la discussion, on entend des récits comme celui de Ioulia, 28 ans. « Ça ressemble à une vie normale. On va tous au travail, dans les cafés, les bars le soir. Mais la nuit, vous entendez des explosions dans la ville, on n’arrive pas à dormir. Le matin, on doit essayer de faire comme si c’était normal, faire semblant de croire à cette illusion de normalité. Simplement parce qu’on n’a pas d’autre choix et que sinon, on ne ferait que pleurer tout le temps », raconte la jeune femme.
Malgré le quotidien à peu près normal qui semble suivre son cours, les Ukrainiens ne sont jamais complètement à l'abri des frappes russes. À Kryvyï Rig, dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), un immeuble d'habitation a été touché par une frappe de missile ce mardi avant l'aube, faisant dix morts, ont rapporté les autorités locales. Le responsable de l'administration militaire de la ville, Oleksandr Vilkul, a indiqué sur son compte Telegram que des « monstres de haute précision » ont frappé la ville en plusieurs endroits, y compris un immeuble résidentiel de cinq étages. « Il y a des victimes dans un état extrêmement grave, il y a probablement des gens sous les décombres », a-t-il déclaré. Les Ukrainiens sont en guerre depuis maintenant 475 jours.
Mais toutes ces informations sont à prendre avec précaution. La Russie assure repousser toutes les attaques et annonce avoir capturé des blindés d'origine occidentale : « Des chars Leopard et des véhicules de combat d'infanterie Bradley. Maintenant, ce sont nos trophées », a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, accompagnant son message d'une vidéo filmée au téléphone montrant plusieurs véhicules endommagés. Selon lui, ces véhicules de fabrication occidentale ont été « capturés au combat » par les soldats russes du groupement « Est ». « Certains des véhicules de combat ont des moteurs en état de marche, ce qui indique que la bataille a été de courte durée et que les équipages ukrainiens ont fui », a affirmé le ministère russe, ajoutant les avoir pris dans la région de Zaporijjia, dans le Sud ukrainien. De son côté, Kiev ne ferait – en réalité – que tester la défense russe pour identifier les points faibles avant de lancer le gros des troupes.
Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, a prévenu qu'il ne pourrait remplacer tous les chars fournis par son pays à l'Ukraine et mis hors d'usage lors des combats, alors que la Russie affirme en avoir capturé ou détruit plusieurs. « Nous n'allons pas pouvoir remplacer chaque char qui cesse de fonctionner », a déclaré le ministre allemand, lundi 12 juin au soir, à la chaîne de télévision RTL-Allemagne. À ce jour, Berlin a fourni ou promis à Kiev 110 chars Leopard 1 et 18 chars de combat Leopard 2.
À Kiev, la vie suit son cours presque normal
Pendant ce temps, le quotidien dans la capitale ukrainienne ressemble beaucoup à celui d'une capitale européenne normale. La circulation est dense au milieu de l’après-midi, il y a des gens en terrasse et des passants sur les trottoirs. Les commerces sont ouverts et on refait les pavés dans l’allée commerçante de la ville. Il y a quelques soldats visibles, mais pas de point de contrôle ou de sacs de sable aux carrefours.
Si les attaques venues du ciel restent une menace – il y a eu une cette nuit, un peu avant 03h00 du matin –, le bouclier anti-aérien rassure la population qui tente de s’autoriser une vie presque normale.
Mais quand on prolonge un peu la discussion, on entend des récits comme celui de Ioulia, 28 ans. « Ça ressemble à une vie normale. On va tous au travail, dans les cafés, les bars le soir. Mais la nuit, vous entendez des explosions dans la ville, on n’arrive pas à dormir. Le matin, on doit essayer de faire comme si c’était normal, faire semblant de croire à cette illusion de normalité. Simplement parce qu’on n’a pas d’autre choix et que sinon, on ne ferait que pleurer tout le temps », raconte la jeune femme.
Malgré le quotidien à peu près normal qui semble suivre son cours, les Ukrainiens ne sont jamais complètement à l'abri des frappes russes. À Kryvyï Rig, dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), un immeuble d'habitation a été touché par une frappe de missile ce mardi avant l'aube, faisant dix morts, ont rapporté les autorités locales. Le responsable de l'administration militaire de la ville, Oleksandr Vilkul, a indiqué sur son compte Telegram que des « monstres de haute précision » ont frappé la ville en plusieurs endroits, y compris un immeuble résidentiel de cinq étages. « Il y a des victimes dans un état extrêmement grave, il y a probablement des gens sous les décombres », a-t-il déclaré. Les Ukrainiens sont en guerre depuis maintenant 475 jours.
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