Ann-Thérèse Ndong-Jatta, Directrice de l'UNESCO BREDA et Ndèye Khady Diop, Ministre de la Petite enfance
En Afrique, plus de la moitié des 130 millions d’enfants âgés de 0 à 6 ans vivent dans la pauvreté et font face à de multiples difficultés qui entraînent d’importants retards de développement, des problèmes de malnutrition, des maladies chroniques et des handicaps. C’est ce qui a amené l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA) à intégrer l’éducation des parents dans leur programme de prise en charge holistique et intégré de la petite enfance. Le Ministre de la petite enfance, Ndèye Khady Diop, au cours d’une rencontre avec la presse ce lundi 9 novembre sur la quatrième conférence internationale africaine pour le développement de la petite enfance, a révélé que, «l’éducation des parents, le renforcement des capacités des parents et des communautés est extrêmement important et cela se trouve dans le programme de prise en charge holistique et intégré de la petite enfance». Selon elle, nous devons continuer à faire des efforts dans la formation, la sensibilisation mais aussi et surtout dans la prise en charge de l’éducation des parents. Ils sont les premiers éducateurs des enfants.
Le Ministre de la petite enfance est d’avis qu’«il faudrait qu’ils soient formés, informés et sensibilisés par rapport aux nouveaux instruments qui existent, aux nouveaux fléaux qui nous arrivent mais par rapport également à comment bien prendre en charge son enfant». Elle a expliqué que, «les parents sont maintenant de plus en plus jeunes, qu’ils vivent seuls, il n’y a plus la tante ou la grand-mère ou la maman qui est là pour aider, pour donner des conseils à cette maman ou à ce papa alors que c’est important d’avoir quelques fois des gens plus expérimentés qui sont là pour nous appuyer dans cette prise en charge».
Par ailleurs, elle a reconnu que «nous avons fait des efforts et nous devons continuer à mettre l’accent dans cette prise en charge des tout-petits, faire beaucoup d’efforts pour pouvoir enrôler tous les enfants». Parce que, dit-elle, «il ne s’agit pas de prendre en compte les enfants d’un milieu par rapport à un autre, il s’agit de la prise en charge holistique et intégré de tous les enfants du Sénégal quel que soit l’appartenance de ces enfants ou de leurs parents».
Le Ministre de la petite enfance est d’avis qu’«il faudrait qu’ils soient formés, informés et sensibilisés par rapport aux nouveaux instruments qui existent, aux nouveaux fléaux qui nous arrivent mais par rapport également à comment bien prendre en charge son enfant». Elle a expliqué que, «les parents sont maintenant de plus en plus jeunes, qu’ils vivent seuls, il n’y a plus la tante ou la grand-mère ou la maman qui est là pour aider, pour donner des conseils à cette maman ou à ce papa alors que c’est important d’avoir quelques fois des gens plus expérimentés qui sont là pour nous appuyer dans cette prise en charge».
Par ailleurs, elle a reconnu que «nous avons fait des efforts et nous devons continuer à mettre l’accent dans cette prise en charge des tout-petits, faire beaucoup d’efforts pour pouvoir enrôler tous les enfants». Parce que, dit-elle, «il ne s’agit pas de prendre en compte les enfants d’un milieu par rapport à un autre, il s’agit de la prise en charge holistique et intégré de tous les enfants du Sénégal quel que soit l’appartenance de ces enfants ou de leurs parents».
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