"Nous avons suspendu notre participation à la révision du code électoral jusqu'à nouvel ordre. Il y a quatre articles sur lesquels on n'a pas trouvé de consensus", a expliqué lors d'un point de presse Massani Koroné, un proche de l'ex-chef de la diplomatie, Ibrahim Yacoubou, devenu opposant après avoir été limogé en avril.
Sur les quatre articles n'ayant pas pu faire l'objet d'un accord, M. Koroné a cité l'article 8 qui disqualifie pour une élection toute personne ayant été condamnée à un an de prison au moins et celui relatif à la composition de l'actuelle Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Lors des discussions, l'opposition a notamment demandé le retour d'une ancienne version de l'article 8 qui fixait "une peine de condamnation de trois ans" pour la disqualification à une élection, a indiqué M. Koroné.
L'opposition réclame également la mise en place d'une Céni plus ouverte aux partis politiques, a-t-il souligné.
L'opposition nigérienne a annoncé samedi avoir suspendu sa participation, faute de consensus avec les représentants du gouvernement, à la révision du code électoral qu'elle conteste fortement.
"Nous avons suspendu notre participation à la révision du code électoral jusqu'à nouvel ordre. Il y a quatre articles sur lesquels on n'a pas trouvé de consensus", a expliqué lors d'un point de presse Massani Koroné, un proche de l'ex-chef de la diplomatie, Ibrahim Yacoubou, devenu opposant après avoir été limogé en avril.
Sur les quatre articles n'ayant pas pu faire l'objet d'un accord, M. Koroné a cité l'article 8 qui disqualifie pour une élection toute personne ayant été condamnée à un an de prison au moins et celui relatif à la composition de l'actuelle Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Lors des discussions, l'opposition a notamment demandé le retour d'une ancienne version de l'article 8 qui fixait "une peine de condamnation de trois ans" pour la disqualification à une élection, a indiqué M. Koroné.
L'opposition réclame également la mise en place d'une Céni plus ouverte aux partis politiques, a-t-il souligné.
M. Amadou risque de se voir écarter du prochain scrutin en vertu de l'article 8 actuel du code pour avoir été condamné à un an de prison dans une affaire de trafic international de bébés.
Des élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu en 2021 au Niger. Ces scrutins doivent être précédés par des élections municipales et régionales.
Le président Mahamadou Issoufou a assuré qu'il ne modifierait pas la Constitution pour briguer un troisième mandat.
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