VIDEOS - Mbane : Le PCR, Aliou Diack et 16 autres conseillers suspendent leur grève de la faim

Aliou Diack et les 16 conseillers ruraux de Mbane qui faisaient une grève de la faim contre le découpage programme de leur localité ont mis fin à leur mouvement. Ils ont ainsi répondu favorablement à l’appel du marabout Serigne Masour Sy Djamil qui leur a demandé d’explorer d’autres formes de combat. Ainsi, de retour à Ndombo (qui devrait être la commune si le découpage est validé), ils ont annoncé un sit-in mardi prochain en face des locaux des la sous préfecture de Mbane située sur la route de Richard Tolls. Le président, Aliou Diack et ses camarades ont, selon la radio privée Sud Fm, tenu à faire comprendre, qu’ils ne font pas machine arrière mais que c’est simplement une stratégie de lutte et qu’ils vont se battre jusqu’à obtenir gain de cause.

Serigne Mansour Sy Djamil n’a pas été le seul à demander à Aliou Diack et compagnie de changer de moyen de lutte. Aly Ngouye Ndiaye représentant les anciens de l’Ecole Polytechnique de Thiès a été voir aussi les grévistes de la faim. «Je suis venu apporter mon soutien et celui de tous les polytechniciens à Aliou Diack, président du Conseil Rural de Mbane. Il a été le professeur de beaucoup d’étudiants de l’Ecole Polytechnique de Thiès», a-t-il fait savoir sur la chaine de télévision privée 2STV. Accompagné de Diombass Diaw qui est à la tête d’une association qui regroupe les fils du Walo (terroir situé au nord entre Saint louis et Matam), Aly Ngouye Ndiaye a indiqué que «le PCR de Mbane doit être soutenu par tout le monde parce qu’il se bat pour que les terres des Walo Walo ne soient pas dilapidées. C’est un combat légitime qui dépasse les frontières de parti politique. La seule conviction qui doit prévaloir c’est la préservation des terres de Mbane». Toutefois, a-t-il ajouté, «l’arme de la grève de la faim n’est pas la meilleure dans ce combat. Nous allons vers des enjeux majeurs et nous avons besoin de ses forces ainsi que de celles de tout ce terroir. Tout le monde, toute l’opinion internationale est au courant de cette grève de la faim, il doit maintenant arrêter et mener la bataille sur une autre forme».