A une semaine de la Tabaski, c'est encore le désert chez les vendeurs de couteaux, grillages, fourneaux. Dans le décor assez calme du marché Kermel de Dakar, ce vendredi, M Cira, vendeur de couteaux tranquillement assis sur son tabouret nous fait part de la situation. « J’ai commencé, il y a trois jours, mais la situation reste la même. Il n y a pas d’avancées significatives. Les acheteurs se préoccupent d’abord d'avoir un mouton avant de penser aux couteaux ». Très optimiste, ce jeune homme, la trentaine pense que les clients vont venir, mais à 3 jours de la Tabaski, parce que les moutons sont mis au premier plan. Il ajoute que les prix sont abordables et tournent entre 1000 Fcfa à 2000 Fcfa.
Un peu plus loin, M. N’diaye, vendeur de grillages, dans son box aux étals bien garnis avoue lui aussi que son commerce est au point mort. « Je vends en gros par douzaine aux revendeurs qui les détaillent sur le marché. C’est la première fois que je fais ce travail mais actuellement, c’est au ralenti parce que la seule préoccupation des gens, c’est le mouton », dit-il.
Pressafrik, s'est également rendu au marché Petersen, situé au centre ville de Dakar, pour voir comment les ambulants se débrouillent en cette période de veille d'Eid el Kebir. L'ambiance est toute autre. Ici les battements de tam-tam et autres sonorités du pays, mélangés aux échos des marchandages devant les étals, sont le spectacle quotidien qui s'offre aux clients et autres visiteurs. Approche de fête ou pas. Dans l'immense foule qui peuple ce marché, B.M Sylla, jeune forgeron de 23 ans, vendeur de fourneaux, ne trouve pas son compte. "C’est très difficile pour le moment. La donne reste intacte à notre niveau. Mais il faut louer le Seigneur Dieu ». Très croyant, ce jeune forgeron regrette tout de même de ne pas voir l'argent circuler, malgré la fin du mois qui s'approche.
Un peu plus loin, M. N’diaye, vendeur de grillages, dans son box aux étals bien garnis avoue lui aussi que son commerce est au point mort. « Je vends en gros par douzaine aux revendeurs qui les détaillent sur le marché. C’est la première fois que je fais ce travail mais actuellement, c’est au ralenti parce que la seule préoccupation des gens, c’est le mouton », dit-il.
Pressafrik, s'est également rendu au marché Petersen, situé au centre ville de Dakar, pour voir comment les ambulants se débrouillent en cette période de veille d'Eid el Kebir. L'ambiance est toute autre. Ici les battements de tam-tam et autres sonorités du pays, mélangés aux échos des marchandages devant les étals, sont le spectacle quotidien qui s'offre aux clients et autres visiteurs. Approche de fête ou pas. Dans l'immense foule qui peuple ce marché, B.M Sylla, jeune forgeron de 23 ans, vendeur de fourneaux, ne trouve pas son compte. "C’est très difficile pour le moment. La donne reste intacte à notre niveau. Mais il faut louer le Seigneur Dieu ». Très croyant, ce jeune forgeron regrette tout de même de ne pas voir l'argent circuler, malgré la fin du mois qui s'approche.
Autres articles
-
Situation socioprofessionnelle : le CUSEMS pose des réclamations dont "le démarrage de la formation diplômante universelle"
-
Université de Dakar : "Tout ce qui se passera dans les jours à venir sera sous la responsabilité" de l’Etat (Etudiants)
-
Kaolack : un corps sans vie repéché du bras de mer de Koundam
-
Football-Coupe du monde 2026 : le calendrier des trois (03) premiers matchs du Sénégal dévoilé
-
Plusieurs activistes du "Collectif Le Peuple", dont Karim Xrum Xax, interpellés puis relâché






Situation socioprofessionnelle : le CUSEMS pose des réclamations dont "le démarrage de la formation diplômante universelle"


