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Venezuela: trois morts lors de manifestations contre Maduro

Au Venezuela, une manifestation d'étudiants et d'opposants au président Nicolas Madouro a dégénéré le 12 février à Caracas. Bilan : deux morts et vingt-trois blessés. Les victimes sont un étudiant et un partisan du gouvernement, selon la responsable du Ministère public vénézuélien. Un autre militant a été tué à Chacao, à l'est de la capitale vénézuélienne, selon le maire de cette municipalité. Les manifestations ont réuni plusieurs milliers de personnes qui protestaient contre l'insécurité et la politique économique des autorités. Les manifestants exigeaient aussi la libération immédiate d'étudiants incarcérés ces derniers jours lors de mouvements de protestation en province.



«Plus le gouvernement tente de réprimer nos manifestations, plus nous serons nombreux dans la rue», c'est l'avertissement qu'ont lancé les mouvements étudiants au gouvernement vénézuélien. La première manifestation d'étudiants a lieu début février à San Cristobal à l'ouest du pays, pour dénoncer l'insécurité croissante au sein de l'université de cette ville. Les forces de l'ordre interviennent et procèdent à l'arrestation de cinq étudiants.

→A (re)lire:Venezuela: après le choc du meurtre d'une ex-Miss, la lutte contre l'insécurité relancée

C'est le point de départ d'une nouvelle vague de mobilisation d'étudiants à travers le Venezuela. La réponse de l'Etat ne se fait pas attendre: une semaine plus tard, onze jeunes sont en garde à vue, cent cinquante manifestants sont blessés, selon les chiffres avancés par les organisations universitaires. C'est désormais pour défendre la liberté d'expression que les étudiants descendent dans la rue.

Certains dirigeants de l'opposition politique profitent de l'occasion et appellent ouvertement les étudiants à manifester pour renverser le gouvernement socialiste de Nicolas Maduro. Mais pas question pour les étudiants de se laisser instrumentaliser.

« Cela fait des années que nous sommes à la pointe de la contestation civile dans notre pays », fait savoir l'une des dirigeantes des étudiants, Gabriela Arellano avant de conclure: « La force de notre mouvement, c'est justement son indépendance et son autonomie ».

Source : Rfi.fr

 

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Jeudi 13 Février 2014 - 11:05


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