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Victor Benjamin prend un mois de prison ferme pour avoir tripoté les seins d'une femme mariée

​Le ressortissant nigérian Victor Benjamin, âgé de 29 ans, domicilié à Keur Massar, a comparu lundi à l’audience des flagrants délits du Tribunal de Grande instance (Tgi) de Dakar. Il répondait des faits d’attentat à la pudeur avec violence sur Aïssatou Gaye, une jeune dame mariée de 18 ans. Le parquet a requis 2 ans de prison ferme.



Victor Benjamin prend un mois de prison ferme pour avoir tripoté les seins d'une femme mariée
A la barre du tribunal, le prévenu a nié les faits d’attentat à la pudeur avec violences sur la jeune Aïssatou Gaye. « J’ai trouvé des enfants dans la chambre, je ne lui ai pas tripoté les seins. J’étais venu déposer des habits et je l’ai touchée à la main », s’est défendu le prévenu. A en croire la victime, le prévenu a déchiré ses habits, fermé sa bouche et tripoté ses seins. « Il m’a trouvé à l’étage. J’étais assise, seule, en train de repasser les habits de ma patronne. Il m’a fait tomber et a déchiré mes habits. Il a commencé à me tripoter les seins et a mis sa main dans ma bouche, m’empêchant de crier », a soutenu la victime qui, dans l’action, a été brûlée par le fer à repasser qu’elle tenait.

D’après les enquêteurs, le prévenu avait reconnu avoir attaché les mains de sa victime, mais ne lui a pas tripoté les seins. « Il y a un contact physique qui est toujours recherché dans l’attentat à la pudeur. La victime a soutenu que le prévenu lui a tripoté les seins alors que le prévenu déclare avoir juste touché ses mains » a expliqué le substitut du procureur. Pour le défenseur de la société, le fait de tripoter les seins d’une femme est un acte grave. « Notre société africaine n’accepte pas cela surtout sans le consentement de l’intéressée », a estimé le maître des poursuites qui soutient que l’attentat à la pudeur est constaté à travers les actes de violences commis sur la victime.

« C’est invraisemblable pour une personne qui n’est pas malade et qui ne souffre d’aucun trouble mental de se brûler avec un fer à repasser et déchirer ses habits. D’après la jurisprudence de la Cour d’appel du 15 juillet 2015, un prévenu qui s’agrippe aux seins de sa victime, ce geste constitue un délit d’attentat à la pudeur avec violences », rappelle l’avocat de la société qui parle de mains extérieures qui ont commis ces actes de violences. Pour la répression, le maître des poursuites a requis 2 ans de prison ferme à l’encontre du prévenu. Quant à la défense, elle a estimé qu’il y a des contradictions dans le dossier et des zones d’ombre avec le désistement de la partie civile qui n’a pas daigné comparaître sans obtenir des avantages. « Le prévenu a été envoyé par le propriétaire de la maison remettre des habits à la fille, il a touché les mains de celle-ci. Elle a sursauté et s’est brûlée à la main », a plaidé l’avocat de la défense qui soutient qu’il n’y a pas eu d’acte de provocation de la part de son client.

Selon la robe noire, il n’y avait pas une intention matérielle caractérisée de vouloir un acte sexuel avec la victime. Poursuivant, il estime que les éléments du dossier ne prouvent pas le délit d’attentat à la pudeur. L’avocat a ainsi sollicité la relaxe au bénéfice du doute par manque de preuves et de faire une application bienveillante de la loi pénale à son client. Le tribunal a requalifié les faits reprochés au prévenu en violences et voies de fait et a condamné le prévenu à un mois de prison ferme.

Le Témoin


Mardi 7 Juillet 2020 - 09:49


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