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Vives réactions en Tunisie suite à l'assassinat de l'enseignant français Samuel Paty

La décapitation de Samuel Paty a suscité de vives réactions au sein de la classe politique et sur les réseaux sociaux tunisiens. Les propos d’un député justifiant les intentions du meurtrier ont créé le scandale, tandis que de l’autre côté, des messages de condamnation de l’acte, notamment du parti conservateur Ennahda, se sont manifestés.



Vives réactions en Tunisie suite à l'assassinat de l'enseignant français Samuel Paty
En Tunisie, au sein de la classe politique, c’est le parti conservateur Ennahda, qui a condamné avec « fermeté » la décapitation de l’enseignant Samuel Paty, la qualifiant « d’acte terroriste ». Pour Sayida Ounissi, députée de la circonscription France nord pour les Tunisiens de l’étranger, cette prise de position fait écho aux attaques terroristes qui ont eu lieu en Tunisie ces dernières années.
 
« Y’a eu un retentissement puisque il y a quelques semaines, un représentant des forces de l’ordre a été tué à Sousse et l’émotion ici à Tunis a été très vive à cette époque-là donc il y a aussi une solidarité entre les deux pays de se dire qu’il y a un fléau commun contre lequel on se bat. »
 
D’autant plus qu’en Tunisie, un député indépendant Rached Khiari a publié un statut Facebook vendredi 16 octobre où il justifie l’assassinat en déclarant qu’il fallait « assumer » les retombées de « toute atteinte au prophète ». Ses propos à la fois salués et critiqués sur internet font l’objet d’une enquête préliminaire d’une brigade antiterroriste.
 
« Cela est regrettable, nous l’avons condamné sans hésitation. Il y a une affaire en cours, au moment où il y aura une requête pour son immunité parlementaire, elle sera traitée comme telle. »
 
Le chef du gouvernement Hichem Mechichi a exprimé les condoléances du peuple tunisien lors d’une conversation téléphonique avec son homologue Jean Castex. Il a souligné que la Tunisie rejetait toute forme d’extrémisme et de terrorisme « qui n’ont rien à voir avec l’islam » selon ses mots.

RFI

Mercredi 21 Octobre 2020 - 10:33


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