Vol en réunion commis la nuit à l’hôtel Baraka : un Ivoirien arrêté avec 57 fausses clés

Poursuivi pour vol en réunion commis la nuit, G. Nana est dans de beaux draps. Ce dernier séjourne depuis le 31 décembre dernier à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, où il est placé sous mandat de dépôt. Ainsi, il sera traduit devant le tribunal de grande instance de Dakar dans les jours prochains.

Des faits, des indices graves et concordants montrent qu’il sera difficile que G. Nana se tire d’affaire. Car, le prévenu a été arrêté avec 57 clés de différentes marques, deux pieds-de-biche.

Toutefois, le réceptionniste Adama Diène a révélé aux enquêteurs lors du procès-verbal, que ce jour là, deux Nigérians étaient de passage à l’hôtel avant de prendre une chambre pour la nuitée. « On leur a remis la clé de la chambre 404 qui se trouve au 4eme étage, réservée au nom de Antony Sunday. Quelques temps après, les mêmes personnes reviennent vers lui pour réserver une autre nuitée.

«Sur ce, je lui ai remis la clé de la chambre 404 », argue-t-il dans le procès-verbal sur les colonnes du quotidien Libération.

Au début, Adama Diène soutient qu’il avait des soupçons. Et, c’est par la suite qu’il est allé prévenir le gardien pour qu’il soit vigilant sur les moindres faits et gestes.

Les deux hommes ont profité de l'heure du diner, pour visiter la chambre de quelques clients. Ils ont défoncé la porte de la chambre de Zaki Shoukaire, un ressortissant syrien qui était à dakar pour les besoins de la foire, emportant des cartes bancaires et pièces d’état civil. Ce dernier, au retour du resto, a constaté les dégâts. Mis au parfum de cela, le réceptionniste est sorti illico pour les poursuivre. « Je les ai aperçus courir. Et, avec l’aide de quelque jeunes qui étaient sur les lieux, je suis parvenu à attraper G. Nana », explique-t-elle aux enquêteurs.

A la police, l’ivoirien nie catégoriquement les faits et soutient que les gens se sont jetés sur lui sans raison. Concernant les clés trouvées sur lui, il souligne qu’il est entrepreneur et il utilise les clés dans le cadre de ses activités. Pour ce qui est des pieds-de-biche, il affirme ne pas être le propriétaire. Malgré toutes ses dénégations, il a été placé sous mandat de dépôt en attendant d’être élucidé sur son sort le jour du procès.