Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

"Wade prêt à appliquer les conclusions des Assises Nationales", selon Babacar Gueye

Le président de la République Me Abdoulaye Wade serait prêt à appliquer les conclusions des Assises Nationales. Cela dans le cadre de faciliter le dialogue politique national auquel il appelle l’opposition. La révélation est du professeur Babacar Guèye, coordonnateur du Comité d’ahttp://www.pressafrik.com/admin/editer_article/1641831/ppui au dialogue politique (Cadp). C’était lors d’une conférence de presse tenue hier, mardi 13 octobre, au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho). Ce comité se fixe comme objectif principal de faciliter et de modérer le dialogue politique entre pouvoir et opposition.



"Wade prêt à appliquer les conclusions des Assises Nationales", selon Babacar Gueye
Les conclusions des Assises Nationales seraient appliquées par le président de la République, Me Abdoulaye Wade. L’information a été donnée hier, mardi 13 octobre, par le Professeur Babacar Guèye, coordonnateur du Comité d’appui au dialogue politique (Cadp) lors d’une conférence de presse tenue au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho). « Le président Wade s’est engagé à appliquer les conclusions des Assises Nationales », a-t-il déclaré.

En effet, ledit comité s’est récemment constitué pour faciliter, appuyer et modérer le dialogue politique lancé par Abdoulaye Wade à l’endroit de l’opposition réunie au sein de Benno Siggil Senegaal (Bss). Selon Me Landing Badji, membre du Cadp, « c’est le 06 juin dernier que Abdoulaye Wade a écrit à l’opposition pour la convier à un dialogue républicain, franc, loyal et patriotique dont le seul bénéficiaire serait notre pays ». « Un dialogue destiné à parfaire notre jeune démocratie », a-t-il ajouté. Et de poursuivre, « le 25 juin 2009, l’opposition a répondu positivement du président Wade, non sans préciser que le dialogue doit être inclusif et sincère, engagé autour des problèmes qui concernent tous les segments de la société et au terme de ce dialogue, les conclusions qui sont retenues devront être appliquées.

Maintenant il ne reste que poser les actes concrets. C’est dans ce sens que nous intervenons en facilitateur en vue de contribuer au rapprochement des positions et de la facilitation des discussions en posant une démarche. Nous avons estimé que les discutions ne doivent pas se faire dans un siège de parti politique ou dans les locaux du gouvernement ».

Pour ce qui est du rôle du comité, Babacar Guèye de déclarer, « Bss a accepté d’envoyer une lettre à Wade dans laquelle elle liste les thèmes à discuter. La réponse de Wade sur ces points a été courtoise parce qu’il a accepté les thèmes proposés par l’opposition et a même proposé une date. Mais ce n’est pas à nous de déterminer le contenu des discussions. Il s’agit tout simplement pour nous de jeter les jalons d’un dialogue ».

Interpellé sur la nécessité du dialogue politique, il répondra, « chacun sait que la démocratie est sous tendue par la tension maîtrisée entre pouvoir et opposition, lesquels forment un couple indissociable, chacun se définissant par rapport à l’autre. Le conflit surgit lorsque le consensus est rompu. La plupart des troubles observés en Afrique trouvent leur origine dans un désaccord ou une absence de consensus sur les règles du jeu. Seul un dialogue sincère et fécond transcendant les intérêts particuliers et catégoriels peut conjurer le risque de violence et pacifier les relations politico sociales ». Et de poursuivre, « il s’agit pour nous de soulever les problématiques en rapport avec les préoccupations des Sénégalais ».

En ce qui concerne le but suscité de cet engagement volontaire, Djiby Diakhaté, sociologue et membre du comité a affirmé, « nous n’attendons de cet engagement qu’une rémunération morale. C’est-à-dire, un dialogue sincère qui débouche sur une démocratie apaisée avec la seule préoccupation de trouver un règlement définitif aux problèmes des Sénégalais. Nous n’avons pas besoin d’être rémunérés matériellement ».

Assane Mbaye (Sud)

Mercredi 14 Octobre 2009 - 09:04


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter