Le président libérien et ancienne star du football George Weah a suspendu son vice-ministre de l'Information, Eugene Fahngon, pour avoir attisé de la haine tribale en qualifiant les descendants des esclaves libérés de "Congo Libériens".
Le gouvernement de M. Weah s'est engagé en faveur d'une politique "un pays, un peuple", avec une tolérance zéro pour "la politique de division ou le tribalisme", a déclaré son bureau dans un communiqué annonçant la suspension de M. Fahngon avec effet immédiat.
M. Fahngon a déclaré sur les médias sociaux qu'une manifestation anti-gouvernementale prévue pour le 7 juin avait été orchestrée par les " Congo Libériens", une référence aux descendants des esclaves libérés qui sont revenus des Etats-Unis pour fonder la première république indépendante d'Afrique, selon l'agence de presse AFP.
"Je n'irai pas à la manifestation du 7 juin. Ce sont les "Congos" qui sont à l'origine de la manifestation du 7 juin", a déclaré M. Fahngon.
Dans une déclaration, l'ambassade des Etats-Unis au Libéria a condamné ses propos comme étant "irresponsables".
L'ambassade a exhorté tous les Libériens à "réfléchir à leur rôle pour une contribution constructive au développement et au maintien de la paix" alors que le pays se prépare à célébrer la Journée de l'unification nationale la semaine prochaine.
Environ 250.000 personnes ont été tuées lors de la guerre civile au Libéria, qui a duré de 1989 à 2003.
Bien que fondé par des esclaves américains et caribéens affranchis, le Libéria est principalement habité par des indigènes, les descendants des esclaves représentant 5% de la population.
Le gouvernement de M. Weah s'est engagé en faveur d'une politique "un pays, un peuple", avec une tolérance zéro pour "la politique de division ou le tribalisme", a déclaré son bureau dans un communiqué annonçant la suspension de M. Fahngon avec effet immédiat.
M. Fahngon a déclaré sur les médias sociaux qu'une manifestation anti-gouvernementale prévue pour le 7 juin avait été orchestrée par les " Congo Libériens", une référence aux descendants des esclaves libérés qui sont revenus des Etats-Unis pour fonder la première république indépendante d'Afrique, selon l'agence de presse AFP.
"Je n'irai pas à la manifestation du 7 juin. Ce sont les "Congos" qui sont à l'origine de la manifestation du 7 juin", a déclaré M. Fahngon.
Dans une déclaration, l'ambassade des Etats-Unis au Libéria a condamné ses propos comme étant "irresponsables".
L'ambassade a exhorté tous les Libériens à "réfléchir à leur rôle pour une contribution constructive au développement et au maintien de la paix" alors que le pays se prépare à célébrer la Journée de l'unification nationale la semaine prochaine.
Environ 250.000 personnes ont été tuées lors de la guerre civile au Libéria, qui a duré de 1989 à 2003.
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