Avec ses 60 millions d’habitants, Hubei est l’une des régions les plus vastes et les plus populaires de Chine. elle représente presque l’équivalent du Sénégal par sa superficie (185 900 km²). Ces derniers temps, Wuhan, la capitale régionale de Hubei est devenue tristement célèbre. Wuhan, rien que la simple évocation de ce nom fait peur et paniquer. Cataloguée et stigmatisée par la communauté internationale, mise en quarantaine par Pekin, la ville de Wuhan est subitement et tristement sortie de l’anonymat car étant la capitale mondiale, voire l’épi- centre, de l’épidémie de coronavirus. Pourtant, derrière cette image d’apocalypse se cache une ville d’excellence !
Une ville d’élite regroupant de grandes écoles et universités scientifiques et technologiques où convergent deux millions d’élèves et d’étudiants venant divers pays. Notamment ceux d’Afrique noire francophone comme le Sénégal, le mali, la Côte d’ivoire, le Gabon, le mali etc en fait, si la ville de Wuhan est en train de devenir un nouveau pôle d’attraction de la mobilité étudiante africaine, c’est grâce au programme « amitié Sino-africaine » visant à concrétiser l’engagement pris par le Président Xi Jinping de fournir 50 000 bourses d’études aux pays africains.
Des attributions de masse à long terme permettant à la Chine d’aider les pays d’Afrique à cultiver des talents à la pointe de l’industrie et des hautes technologies. Certes, quand il s’agit de la médecine, du management, des finances, des banques, des assurances, des lettres et des sciences humaines ainsi que des sciences juridiques, politiques et économiques, Dakar n’a rien à envier aux autres. Car, dans ces domaines, notre système éducatif et notre enseignement de qualité font partie des plus avancés d’Afrique au point d’attirer de nombreux étudiants du continent. Encore que cette réputation soit grandement usurpée au vu de la manie de nos étudiants et de leurs professeurs à faire de grèves à tout-va ! Quant aux nouvelles technologies ou même technologies industrielles, les étudiants sénégalais ne pouvaient avoir meilleure destination que la Chine. Comme l’a si bien recommandé le Prophète Mohamed (PSL) dans un de ses hadiths « Cherchez le savoir même jusqu’en Chine, car la recherche du savoir est une obligation pour tout musulman » lit-on.
Une ville francophile !
Et dieu sait que Wuhan est une destination du savoir puisqu’elle abrite de grandes écoles et universités d’excellence en matière d’ingénierie, d’agriculture, de trans- port, de gestion, automobile, informatique, télécommunications, bâtiment etc. Ces filières scientifiques et technologiques font courir d’innombrables étudiants africains, et particulièrement sénégalais. il est vrai, selon l’ancien secrétaire général du syndicat auto- nome des enseignants du supérieur (Saes), Seydi Ababacar Ndiaye, que la Chine ne cesse de s’affirmer comme une destination estudiantine d’excellence. « Mais, il n’y a pas de filières spécifiques pour aller étudier en Chine ou bénéficier d’une bourse du gouvernement chinois.
Car, les candidats font leur propre choix dans diverses filières pro- posées. Je connais même un étudiant qui fait de l’économie et autres filières en de- hors de la technologie » explique Pr Ndiaye.
En dehors des filières scientifiques et technologiques, si les étudiants africains franco- phones optent pour Wuhan, c’est parce qu’elle est la plus francophile des villes chinoises. Pour preuve, de nombreuses entre- prises et sociétés françaises comme Renault, Peugeot, air-France, total et autres y sont implantées. « sans compter les nombreuses sociétés françaises d’agro-alimentaire qui officient à Wuhan et autres provinces environnantes. donc, la présence de nombres entreprises françaises et d’hommes d’affaires de l’hexagone constitue une opportunité pour les étudiants francophones de lier études et travail. Surtout qu’il existe des partenariats de stages entre certaines universités de Wuhan et les entreprises françaises sur place.
D’ailleurs, il y a beaucoup d’étudiants sénégalais qui font de petits boulots dans des sociétés françaises à Wuhan » confirme cet étudiant sénégalais en gestion et économie établi à Pékin, loin de Wuhan ou l’épicentre du coronavirus. autant d’éléments qui montrent que, derrière les comptoirs de boucherie de viande sauvage du marché de Wuhan, se cachent une ville d’excellence pour les disciples du savoir.
Le Témoin
Une ville d’élite regroupant de grandes écoles et universités scientifiques et technologiques où convergent deux millions d’élèves et d’étudiants venant divers pays. Notamment ceux d’Afrique noire francophone comme le Sénégal, le mali, la Côte d’ivoire, le Gabon, le mali etc en fait, si la ville de Wuhan est en train de devenir un nouveau pôle d’attraction de la mobilité étudiante africaine, c’est grâce au programme « amitié Sino-africaine » visant à concrétiser l’engagement pris par le Président Xi Jinping de fournir 50 000 bourses d’études aux pays africains.
Des attributions de masse à long terme permettant à la Chine d’aider les pays d’Afrique à cultiver des talents à la pointe de l’industrie et des hautes technologies. Certes, quand il s’agit de la médecine, du management, des finances, des banques, des assurances, des lettres et des sciences humaines ainsi que des sciences juridiques, politiques et économiques, Dakar n’a rien à envier aux autres. Car, dans ces domaines, notre système éducatif et notre enseignement de qualité font partie des plus avancés d’Afrique au point d’attirer de nombreux étudiants du continent. Encore que cette réputation soit grandement usurpée au vu de la manie de nos étudiants et de leurs professeurs à faire de grèves à tout-va ! Quant aux nouvelles technologies ou même technologies industrielles, les étudiants sénégalais ne pouvaient avoir meilleure destination que la Chine. Comme l’a si bien recommandé le Prophète Mohamed (PSL) dans un de ses hadiths « Cherchez le savoir même jusqu’en Chine, car la recherche du savoir est une obligation pour tout musulman » lit-on.
Une ville francophile !
Et dieu sait que Wuhan est une destination du savoir puisqu’elle abrite de grandes écoles et universités d’excellence en matière d’ingénierie, d’agriculture, de trans- port, de gestion, automobile, informatique, télécommunications, bâtiment etc. Ces filières scientifiques et technologiques font courir d’innombrables étudiants africains, et particulièrement sénégalais. il est vrai, selon l’ancien secrétaire général du syndicat auto- nome des enseignants du supérieur (Saes), Seydi Ababacar Ndiaye, que la Chine ne cesse de s’affirmer comme une destination estudiantine d’excellence. « Mais, il n’y a pas de filières spécifiques pour aller étudier en Chine ou bénéficier d’une bourse du gouvernement chinois.
Car, les candidats font leur propre choix dans diverses filières pro- posées. Je connais même un étudiant qui fait de l’économie et autres filières en de- hors de la technologie » explique Pr Ndiaye.
En dehors des filières scientifiques et technologiques, si les étudiants africains franco- phones optent pour Wuhan, c’est parce qu’elle est la plus francophile des villes chinoises. Pour preuve, de nombreuses entre- prises et sociétés françaises comme Renault, Peugeot, air-France, total et autres y sont implantées. « sans compter les nombreuses sociétés françaises d’agro-alimentaire qui officient à Wuhan et autres provinces environnantes. donc, la présence de nombres entreprises françaises et d’hommes d’affaires de l’hexagone constitue une opportunité pour les étudiants francophones de lier études et travail. Surtout qu’il existe des partenariats de stages entre certaines universités de Wuhan et les entreprises françaises sur place.
D’ailleurs, il y a beaucoup d’étudiants sénégalais qui font de petits boulots dans des sociétés françaises à Wuhan » confirme cet étudiant sénégalais en gestion et économie établi à Pékin, loin de Wuhan ou l’épicentre du coronavirus. autant d’éléments qui montrent que, derrière les comptoirs de boucherie de viande sauvage du marché de Wuhan, se cachent une ville d’excellence pour les disciples du savoir.
Le Témoin
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