La politique ivoirienne a ce mérite d’être toujours capable de générer des surprises. Jeudi après midi encore, dans le jeu des rumeurs sur le nom du futur président de la CEI (Commission électorale indépendante) celui de Youssouf Bakayoko n’avait pas une seule fois été évoqué. Finalement, ce diplomate a reçu l’assentiment de tous. « Guillaume Soro a dû essuyer une dizaine de refus des différents camps avant d’obtenir un consensus sur ce nom », expliquait soulagé, jeudi soir, un proche du Premier ministre.
Même si Youssouf Bakayoko n’est plus très en cours dans son propre parti, le PDCI, parti démocratique de Côte d'Ivoire, se dit satisfait d’avoir conservé la tête de la CEI. Le Front populaire ivoirien (FPI), aussi, ne cache pas une certaine joie de trouver à la présidence de cette institution un homme qu’il juge beaucoup moins partisan que son prédécesseur.
Cet écueil de la CEI passé, il va maintenant falloir surmonter un autre point de blocage pour que Guillaume Soro tienne comme il le souhaite un premier Conseil des ministres ce vendredi après-midi.En effet, Laurent Gbagbo s’oppose toujours à l’entrée dans le nouveau gouvernement de ministres de l’opposition très impliqués dans la campagne présidentielle.
Si l’opposition accepte finalement aujourd’hui ou dans les jours qui viennent de participer au nouvel exécutif, la crise née de la double dissolution de la CEI et du gouvernement sera passée mais une autre beaucoup plus sérieuse commence déjà à naître. En effet, le camp présidentiel laisse déjà entendre qu’il va bientôt contester une liste électorale qu’il considère comme truffée de fraudeurs.
Même si Youssouf Bakayoko n’est plus très en cours dans son propre parti, le PDCI, parti démocratique de Côte d'Ivoire, se dit satisfait d’avoir conservé la tête de la CEI. Le Front populaire ivoirien (FPI), aussi, ne cache pas une certaine joie de trouver à la présidence de cette institution un homme qu’il juge beaucoup moins partisan que son prédécesseur.
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