Le président de la République s’est engagé à rouvrir si nécessaire ce dossier classé sans suite, afin que les victimes ne disent pas que le Sénégal veut les empêcher d’avoir un procès pénal en France en sachant que cette possibilité ne leur est pas donnée au Sénégal, a précisé Madické Niang.
’’Nous ne le faisons pas sous la pression. C’est toujours notre bataille contre l’impunité qui nous amène à le faire’’, a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Justice, qui était l’invité des ‘’petits déjeuners’’ de l’APS.
La chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris a annulé récemment deux des neufs mandats d’arrêt internationaux émis contre de hauts responsables sénégalais par le juge français Jean-Wilfrid Noël, pour leur implication supposée dans le naufrage du bateau ‘’Le Joola’’, survenu au large de la Gambie dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002. L’embarcation faisait la liaison entre Ziguinchor, dans le sud du pays, et Dakar, la capitale.
Selon la justice sénégalaise, il s’agit d’un accident qui n’implique la responsabilité avérée d’aucune autorité en dehors de l’équipage ayant péri avec les passagers. Ainsi, elle a classé sans suite l’instruction ouverte peu après le drame.
Mais les familles des victimes françaises du naufrage du ‘’Joola’’ ont porté plainte devant le tribunal de grande instance d’Evry, en région parisienne, qui a fini par délivrer, le 12 septembre dernier, neuf mandats d’arrêt internationaux contre des personnalités sénégalaises, dont l’ancien Premier ministre Mame Madior Boye et l’ex-ministre des Forces armées Youba Sambou, pour "négligences à l’origine du naufrage du ferry".
Le Sénégal a aussitôt riposté en invoquant l’immunité qui protège ces personnalités et a ensuite émis le 22 septembre un mandat d’arrêt international à l’encontre du juge d’Evry, Jean-Wilfrid Noël, pour "forfaiture et acte de nature à jeter le discrédit sur les institutions sénégalaises".
Un pourvoi sera fait pour l’annulation des autres mandats d’arrêt, a indiqué le ministre estimant qu’au moment où la décision avait été rendue, les acteurs concernés pensaient qu’elle les visait tous.
Madické Niang a déclaré que dans cette affaire, il y a eu ‘’une situation malheureuse’’ dont est responsable la chambre d’instruction de Paris et qui fait que seuls deux des neufs mandats ont été annulés.
’’Nous ne le faisons pas sous la pression. C’est toujours notre bataille contre l’impunité qui nous amène à le faire’’, a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Justice, qui était l’invité des ‘’petits déjeuners’’ de l’APS.
La chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris a annulé récemment deux des neufs mandats d’arrêt internationaux émis contre de hauts responsables sénégalais par le juge français Jean-Wilfrid Noël, pour leur implication supposée dans le naufrage du bateau ‘’Le Joola’’, survenu au large de la Gambie dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002. L’embarcation faisait la liaison entre Ziguinchor, dans le sud du pays, et Dakar, la capitale.
Selon la justice sénégalaise, il s’agit d’un accident qui n’implique la responsabilité avérée d’aucune autorité en dehors de l’équipage ayant péri avec les passagers. Ainsi, elle a classé sans suite l’instruction ouverte peu après le drame.
Mais les familles des victimes françaises du naufrage du ‘’Joola’’ ont porté plainte devant le tribunal de grande instance d’Evry, en région parisienne, qui a fini par délivrer, le 12 septembre dernier, neuf mandats d’arrêt internationaux contre des personnalités sénégalaises, dont l’ancien Premier ministre Mame Madior Boye et l’ex-ministre des Forces armées Youba Sambou, pour "négligences à l’origine du naufrage du ferry".
Le Sénégal a aussitôt riposté en invoquant l’immunité qui protège ces personnalités et a ensuite émis le 22 septembre un mandat d’arrêt international à l’encontre du juge d’Evry, Jean-Wilfrid Noël, pour "forfaiture et acte de nature à jeter le discrédit sur les institutions sénégalaises".
Un pourvoi sera fait pour l’annulation des autres mandats d’arrêt, a indiqué le ministre estimant qu’au moment où la décision avait été rendue, les acteurs concernés pensaient qu’elle les visait tous.
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