Il est ressorti de la ferme conviction des auditeurs du cabinet Bsc qui agissaient pour le compte de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), que le marché de construction de l’université de Diamniadio offert à Marylis Btp et Monofasica, a été fait « en violation des dispositions du Code des marchés publics ». Car, selon le rapport d’audit, ces deux sociétés ne figuraient pas sur la liste restreinte des entreprises consultées lors du lancement de la procédure.
Pire, ce rapport d’audit, jamais publié, révèle les irrégularités tous azimuts qui entourent cette rocambolesque affaire d’autant « qu’aucun document d’exécution physique ou financière ne figure dans le dossier du marché ».
C’est par cette cinglante sentence que les auditeurs du cabinet Bsc ont conclu leur audit portant sur l’examen de la procédure d’appel d’offres restreint relatif à la sélection d’un prestataire pour la réalisation des travaux de construction et d’équipement des bâtiments du pôle administratif, du pôle sciences et techniques, du pôle économie et gestion, du pôle santé et du campus social de la deuxième université de Dakar.
Cinq ans après, une université fantôme, dont les travaux ont été exécutés à hauteur de 22%, a été érigée sur le site. La triste vérité est que dans un rapport en date de novembre 2016, jamais publié, le cabinet Bsc, agissant pour le compte de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a dénoncé toutes les irrégularités notées dans cette procédure : de l’attribution du marché au premier groupement, à son désistement, jusqu’à la signature du nouveau contrat avec Marylis Btp et Cie, livre « Libération ».
Pire, ce rapport d’audit, jamais publié, révèle les irrégularités tous azimuts qui entourent cette rocambolesque affaire d’autant « qu’aucun document d’exécution physique ou financière ne figure dans le dossier du marché ».
C’est par cette cinglante sentence que les auditeurs du cabinet Bsc ont conclu leur audit portant sur l’examen de la procédure d’appel d’offres restreint relatif à la sélection d’un prestataire pour la réalisation des travaux de construction et d’équipement des bâtiments du pôle administratif, du pôle sciences et techniques, du pôle économie et gestion, du pôle santé et du campus social de la deuxième université de Dakar.
Cinq ans après, une université fantôme, dont les travaux ont été exécutés à hauteur de 22%, a été érigée sur le site. La triste vérité est que dans un rapport en date de novembre 2016, jamais publié, le cabinet Bsc, agissant pour le compte de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a dénoncé toutes les irrégularités notées dans cette procédure : de l’attribution du marché au premier groupement, à son désistement, jusqu’à la signature du nouveau contrat avec Marylis Btp et Cie, livre « Libération ».
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