L’étude est écossaise, un terrain propice de recherche puisque le variant Delta y est majoritaire. Deux vaccins ont été testés, celui de Pfizer et d'Astrazeneca. Après deux doses, ils sont presque aussi efficaces sur le variant que sur l'original. 96% d'efficacité pour Pfizer et 92% pour Astrazeneca.
Ce n'était pas gagné, puisqu'une étude publiée légèrement avant par la santé publique anglaise montrait qu'avec une seule dose il y avait une grosse différence: Les vaccins étaient 17% moins efficaces sur le variant Delta. « C’était attendu, explique le docteur Jean-Daniel Lelièvre, Immunologue à l'hôpital de Créteil. On a introduit des morceaux du virus qui codent pour la protéine Spike, ou protéine de Spécule, de la souche historique de Wuhan. Le variant par essence est différent. Faire une seule de dose de vaccin ne permet pas de stimuler de manière suffisante la réponse immunitaire. » Faire un rappel, ou attendre plus après une dose unique, permet de donner du temps au corps pour comprendre la réponse immunitaire adaptée à la situation.
Il y a tout de même un avantage à ces données : elles viennent de la vie réelle. Contrairement aux test d'efficacités donnés par les laboratoires, ce n’est pas la réponse immunitaire des sujets qui est évaluée, mais les vaccinations, infections et hospitalisations de toute l'Écosse. Ce qui donne une meilleure idée de l'impact d'un vaccin.
Un nouveau vaccin sur le marché
Le laboratoire américain Novavax a fini la phase trois de test de son vaccin et annonce fièrement 93% d'efficacité contre le coronavirus et ses principaux variants.
Il utilise un vaccin recombiné de nanoparticules. C'est le premier à le faire. Ça a l'air compliqué mais c'est simple. Comme pour tous les vaccins, il s'agit d'entraîner le corps à réagir à un virus. On lui présente une version inoffensive, afin que lorsqu'il croise le vrai virus, il y ait une réponse immunitaire déjà prête. Ici la version présentée n'est même pas un virus mais juste un assemblage de protéines S. Comme elles sont caractéristiques du Covid, le corps les reconnaîtra plus tard.
Pour l'instant le laboratoire n'a publié qu'un communiqué de presse qui donne un aperçu des résultats : Ce vaccin serait aussi efficace que celui de Pfizer, avec moins d'effets secondaires. On attend donc toujours la publication des données dans une revue scientifique avec comité de lecture...
Et en France, c'est bas les masques en extérieur à partir de ce jeudi 17 juin comme l'a annoncé Jean Castex. Une décision saluée par tous ceux que les protections irritaient, métaphoriquement mais aussi littéralement puisque
certaines personnes développent des plaques rouges ou des boutons au niveau du masque... En anglais on parle de maskne, un mot valise avec masque et acné. Et justement le British Medical Journal vient d'y consacrer une étude.
En fait, on met sous ce nom, des réactions différentes : de l'eczéma, des allergies, ou de la dermatite de contact irritante, une sorte d'inflammation.
Les premiers touchés sont les personnes à la peau sensibles et surtout celles qui doivent porter le masque pendant plus de six heures. En Thaïlande 54% du personnel hospitalier déclarent avoir des plaques rouges.
A la longue, le masque créé un environnement humide, chaud et de la friction sur le visage : parfait pour que des bactéries se développent. Mais pas de panique, si c'est votre cas, les conseils des médecins sont simples, enlevez votre masque régulièrement, quand personne n'est autour de vous.
Ce n'était pas gagné, puisqu'une étude publiée légèrement avant par la santé publique anglaise montrait qu'avec une seule dose il y avait une grosse différence: Les vaccins étaient 17% moins efficaces sur le variant Delta. « C’était attendu, explique le docteur Jean-Daniel Lelièvre, Immunologue à l'hôpital de Créteil. On a introduit des morceaux du virus qui codent pour la protéine Spike, ou protéine de Spécule, de la souche historique de Wuhan. Le variant par essence est différent. Faire une seule de dose de vaccin ne permet pas de stimuler de manière suffisante la réponse immunitaire. » Faire un rappel, ou attendre plus après une dose unique, permet de donner du temps au corps pour comprendre la réponse immunitaire adaptée à la situation.
Il y a tout de même un avantage à ces données : elles viennent de la vie réelle. Contrairement aux test d'efficacités donnés par les laboratoires, ce n’est pas la réponse immunitaire des sujets qui est évaluée, mais les vaccinations, infections et hospitalisations de toute l'Écosse. Ce qui donne une meilleure idée de l'impact d'un vaccin.
Un nouveau vaccin sur le marché
Le laboratoire américain Novavax a fini la phase trois de test de son vaccin et annonce fièrement 93% d'efficacité contre le coronavirus et ses principaux variants.
Il utilise un vaccin recombiné de nanoparticules. C'est le premier à le faire. Ça a l'air compliqué mais c'est simple. Comme pour tous les vaccins, il s'agit d'entraîner le corps à réagir à un virus. On lui présente une version inoffensive, afin que lorsqu'il croise le vrai virus, il y ait une réponse immunitaire déjà prête. Ici la version présentée n'est même pas un virus mais juste un assemblage de protéines S. Comme elles sont caractéristiques du Covid, le corps les reconnaîtra plus tard.
Pour l'instant le laboratoire n'a publié qu'un communiqué de presse qui donne un aperçu des résultats : Ce vaccin serait aussi efficace que celui de Pfizer, avec moins d'effets secondaires. On attend donc toujours la publication des données dans une revue scientifique avec comité de lecture...
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