Le HCR a dénombré "au 31 mai 2015, 135.686 Maliens" qui ont fui la guerre depuis janvier 2012, pour se réfugier dans les pays limitrophes, soit "50.983 au Niger" à l’Ouest, "49.478 en Mauritanie" (Nord), "33.692 au Burkina Faso" (Sud), "1.330 en Algérie" (Nord), "27 en Guinée Conakry" (Est) et "176 au Togo", situé à plus de 1.700 kilomètres du Mali, selon le HCR.
A la même date en 2014, l’organisation avait enregistré "137.044 réfugiés" dont "52.647 en Mauritanie, 50.000 au Niger, 32.699 au Burkina Faso, 1.500 en Algérie, 174 au Togo et 24 en Guinée Conakry", selon un autre rapport dont ALERTE INFO a reçu copie à Bamako.
En trois ans, 16.223 d’entre eux, qui avaient fui les combats entre les rebelles séparatistes et l'armée, dans les régions du Nord du pays, sont retournés dans leurs ménages respectifs, ajoute le document.
Le nombre de déplacés internes a également chuté, passant de 151.150 en mai 2014 à 102.346 en mai 2015, explique le texte.
Cette situation d’instabilité politico-sécuritaire dans les régions du Nord du Mali, a favorisé l’infiltration de mouvements extrémistes proches d’Al-Qaïda, qui revendiquent des attaques à travers l’ensemble du pays, notamment à Bamako.
Sous l’égide de l’Algérie et des Nations unies, principaux facilitateurs, le gouvernement a signé le 15 mai un "accord pour la paix et la réconciliation", que la rébellion séparatiste de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), qui exige une "gestion autonome" des régions du Nord, s’est engagée à signer le 20 juin à Bamako.
Cet accord dit d’Alger, engage la responsabilité des différents belligérants dans la lutte "contre le terrorisme, le trafic de drogue et les autres formes de criminalité transnationale organisée".
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