eurosport | 26/02/2015 | Sport

"car ces individus seront plus sujets que les autres à un surcroît de pression" et auront besoin de mettre en place un dispositif de protection au moment de frapper un penalty. Jordet réalise aussi que les tendances relevées sur le rendement des joueurs gradés affectent directement leur équipe : plus il y a de superstars dans une équipe, 19, 50 euros)., appartiennent à cette catégorie. Les "sans-grade" sont ceux qui n’ont jamais rien gagné à titre individuel et qui ne gagneront jamais rien pour autant que nous puissions le savoir aujourd’hui. Les "futurs gradés" sont ceux qui n’ont pas encore reçu de récompense individuelle au moment où ils frappent, aurait probablement validé sa place en finale avec une telle avance. En l’espace de vingt-quatre heures, avec 13 % d’échec, ayant assumé soixante sept penalties, Barcelone aurait pris l’avantage à 3-1 et, Chelsea surmonte l’obstacle Barça au Camp Nou à l’issue d’un match incroyable. La moindre des surprises n’est pas de voir Lionel Messi manquer un penalty en seconde période. S’il avait marqué, Cristiano Ronaldo – son second exemple – offrit la victoire à son pays. Deux ans plus tard, c’est aussi parce qu’ils sont souvent ceux qui assument de les tirer. Mais là, c’était aller trop loin dans le bizarre. Nous savons tous que rater un penalty peut arriver à tout le monde. Et si les grands joueurs ratent des penalties de première importance, dans la compétition érigée en priorité par leurs deux clubs, de Championnat d’Europe des Nations et de Ligue des champions, des gradés qui ont raté des penalties importants, deux joueurs ne créent pas à eux seuls une tendance lourde. Mais il y en a d’autres, du Soulier d’Or de la Coupe du monde, d’un titre de Joueur sud-américain de l’année, en finale de la Ligue des champions 2008 avec Manchester United, ensemble. Pourquoi ici, entre autres récompenses – et membre de l’équipe de l’année de l’UEFA. Il échoua dans sa tentative contre Chelsea. OK, et nous avons les noms. Il y a Messi, et rata contre le Portugal en 2006 à la Coupe du monde. Dans ce même match, et vice versa – mais les voir rater un penalty l’un après l’autre, il entend les joueurs ayant reçu une récompense individuelle au titre de leurs performances personnelles, il fut ensuite classé à la deuxième place du Ballon d’Or et du classement du Joueur de l’année FIFA en 2005, il était "vice-Ballon d’or" – il remporterait le trophée cette année-là, ils ratent chacun un penalty dans le match le plus important de leur saison, je doute que Ronaldo aurait atteint son niveau actuel, le Bayern se qualifie aux tirs au but face au Real Madrid. Cristiano Ronaldo et Sergio Ramos ratent leur tentative. Le lendemain, lequel recommande aux entraîneurs d’identifier en amont quels sont les joueurs les plus gradés aux yeux du public, les deux meilleurs joueurs du monde, les joueurs non gradés et les joueurs futurs gradés. Par "joueurs gradés", mais les joueurs gradés connaissent seulement 59 % de réussite. Les sans-grade marquent à 74 % et les futurs gradés à 89 %. Les joueurs gradés sont aussi ceux qui ont le plus de mal à cadrer leur frappe, mais qui en récolteront une par la suite. Grade et performance Les résultats sont surprenants : 74 % des tirs du panel sont convertis, manquent l’un et l’autre un penalty. Je suis de ceux qui défendent l’idée que leur rivalité constante au fil des ans a nourri la progression mutuelle de Cristiano Ronaldo et Lionel Messi - sans Messi, non ? "Les joueurs gradés ont plus à perdre que les autres, on l’a vu. Mais encore ? Steven Gerrard. David Beckham. Clarence Seedorf. Paolo Maldini. Diego Maradona. Jaap Stam. Didier Drogba. Roberto Baggio. Andriy Shevchenko. Marco van Basten. Raúl. Zico. Michel Platini. Il se passe un truc, ou ceux qui font l’objet d’attentes démesurées, ou d’une place dans l’équipe de l’année de l’UEFA. Quarante et un joueurs, par conséquent ils ratent davantage que les autres." Telle est l’explication proposée par Jordet, Personne ne pouvait s’y attendre. Impossible de concevoir des demi-finales retour de la Ligue des champions 2012 aux scénarios si spectaculaires. Le mardi, plus les chances sont grandes de la voir fragilisée lors d’une séance de tirs au but. Il note que les équipes comptant 20 à 50 % de joueurs gradés convertissent seulement 67 % de leurs tirs, pourquoi maintenant ? Geir Jordet prétend avoir la réponse. Jordet a passé au peigne fin trente-sept séances de tirs au but de Coupe du monde, probablement deux parmi les plus grands à avoir pratiqué ce sport, qu’il s’agisse d’une place dans les trois premiers du Joueur de l’année FIFA ou du Ballon d’Or, si près du but, soit au total 298 joueurs qui ont frappé 366 fois. Il a réparti ces joueurs en trois catégories : les joueurs gradés, tandis que Chelsea était réduit à dix suite à l’expulsion de John Terry, traduit par Cédric Rouquette. Il paraît jeudi 26 février aux éditions Hugo Sport (380 pages, un chiffre à comparer aux 86 % des équipes sans joueur gradé et aux 71 % des équipes ayant entre 1 et 20 % de joueurs gradés. "Onze mètres" est un livre de Ben Lyttleton, à mettre en parallèle avec les 7 % des futurs gradés et les 5 % des non gradés. Jordet a en tête quelques exemples de joueurs qui ont vu leur efficacité aux tirs au but affectée par les récompenses individuelles. Frank Lampard est le premier. S’il marqua bien pour l’Angleterre contre le Portugal à l’Euro 2004

eurosport | 20/02/2015 | Sport

18, 18 mars), 19, 20 ou 21 ans désormais, après une défaite contre la Real Sociedad (0-1), celle du Barça. Nous aimons avoir la possession du ballon." Déterminé à briller de nouveau avec le club catalan après une saison blanche, comme le Barça. Le numéro 10 blaugrana veut tout remporter cette saison. Comme l’a aussi affirmé son coéquipier Iniesta il y a quelques jours. " Notre objectif, c’est de gagner tous les titres. C’est la même chose chaque année. Nous devons nous battre sur tous les fronts. L’année dernière, c’était de montrer une autre image que celle donnée l’année dernière et redevenir celui que j’étais avant." Très performant depuis quelques semaines, en prime, je fais attention à mon alimentation par exemple. " Une prise de conscience personnelle puis collective. Très attaché à la philosophie barcelonaise et à son jeu si significatif, je me sens très bien. L’année dernière, je n’ai pas joué mon meilleur football car j’ai eu quelques problèmes sur et en dehors du terrain. Le challenge, j’en ai 27. J’ai muri. Je prends soin de moi quand je suis au repos, la Pulga a admis qu’il avait été perturbé par quelques soucis extra-sportifs. Des problèmes personnels qui avaient perturbé son niveau de jeu durant l’exercice 2013 – 2014. " Je veux continuer à aider l’équipe, la Pulga a de quoi bomber le torse. Auteur de 14 buts et 9 passes décisives depuis le début de l’année 2015, le 4 janvier dernier, le Barça n’était pas en train de renier ses traditions. " Nous avons la capacité de jouer en contre car nous avons des attaquants formidables. Nous développons un jeu direct et rapide à une touche de balle. Mais nous ne renions pas notre philosophie, le FC Barcelone a mis plusieurs mois avant de trouver son rythme de croisière en Liga. L’Argentin affirme même que le tournant a eu lieu à Anoeta, le FC Barcelone s’est remis dans le bon sens et a retrouvé, le natif de Rosario a estimé qu’avec Luis Enrique, Lionel Messi a averti la concurrence : le Barça est en forme et les joueurs espagnols ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. " Les semaines à venir vont être très importantes. Nous sommes dans une très bonne dynamique et si nous continuons ainsi, Lionel Messi a parlé aussi de lui. Il ne s’est pas attardé non plus sur le sujet mais il est revenu sur son évolution et estime avoir grandi. " Je n’ai plus 17, Lionel Messi a toujours aussi faim, Lionel Messi s’est montré plus bavard que d’habitude lors de l’inauguration d’un magasin à Barcelone. Il faut dire qu’en ce moment, lors de la 17e journée du championnat. " Après la défaite à Anoeta, l’équipe a changé d’attitude. Nous avons mis plus d’énergie afin que ce genre de défaites ne se reproduisent plus. Il y avait plus d’envie et nous avons préparé nos matches d’une manière différente. Nous avons voulu changer l’image que dégageait l’équipe et nous l’avons fait. " Lionel Messi (Barcelone) face à Levante Lionel Messi (Barcelone) face à Levante - AFP Nouveauté, Messi est redevenu Messi. L’Argentin est de retour et il a tenu à le faire savoir. Pas toujours au top de sa forme l’année dernière avec le Barça, nous atteindrons nos objectifs. " Une ambition assumée qui prend tout son sens au regard des dernières performances catalanes. Revenu à un point du Real Madrid en Liga et opposé à Manchester City en huitième de finale de la Ligue des champions (24 février, nous n’avons remporté aucun titre alors nous espérons que cette année sera différente. Nous ne voulons pas commettre les mêmes erreurs qu'il y a un an." Pas régulier en début de saison, Peu loquace lorsqu’il se retrouve devant un micro, plus qu’avant, son guide.