Ali Bongo a ouvert le bal. Pour lui, « aucun discours, aucune barrière ne peuvent empêcher un homme d’aspirer au bonheur ». D’où cette tentative de traversée la Méditerranée, qui est devenue un grand cimetière. Le président du Gabon précise que « l’Europe, principale victime, ne peut pas trouver la solution seule ». Il faut associer les pays de départ de ces migrants.
Il a donc proposé la tenue d’un sommet Europe-Afrique sur les migrants. « Monsieur le président, ce sommet aura lieu à Malte, les 11 et 12 novembre prochain », lui a répondu Ségolène Royal, la ministre française de l’Ecologie, venue représenter la France au Forum de Libreville. « Deux tiers des migrants sont des réfugiés climatiques », a indiqué Ségolène Royal . Pourquoi ? « Parce qu’ils ne peuvent plus cultiver leurs champs. Il n’y a plus à manger. Il n’y a aucun revenu », a-t-elle expliqué.
Cop 21: « Paris ne doit pas échouer »
Présent également au sommet, le président ivoirien Alassane Ouattara a dit que la question des migrants est « à la fois une catastrophe, mais aussi une honte ». La question des jeunes, population majoritaire sur le continent, a aussi focalisé les discours à Libreville.
Mais il ya eu aussi une attention particulière apportée au sommet sur le changement climatique de Paris, la COP 21 qui doit avoir lieu à partir du 30 novembre en France. « Après l’échec de Copenhague, Paris ne doit pas échouer », a dit Ali Bongo. « La France compte sur l’Afrique », a répondu Ségolène Royal.
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