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Augmentation de près de 40% des bas salaires aux Etats-Unis

Barack Obama vient d’augmenter le salaire minimum fédéral. De 7,25 dollars de l’heure, il passe à 10,10 dollars. Cette forte augmentation, de près de 40%, concerne les employés des nombreuses entreprises de sous-traitants qui travaillent pour le gouvernement fédéral. L’augmentation des bas salaires est un débat national, qui a provoqué des grèves aux Etats-Unis depuis plus d'un an. Et de nombreux élus démocrates ont participé au mouvement.



Barack Obama s'exprime sur son choix d'augmenter le salaire minimum des travailleurs sous contrat fédéral à la Maison Blanche à Washington, le 12 Février 2014
Barack Obama s'exprime sur son choix d'augmenter le salaire minimum des travailleurs sous contrat fédéral à la Maison Blanche à Washington, le 12 Février 2014

Barack Obama a très rapidement pris position en faveur de l’augmentation des bas salaires aux Etats-Unis, mais le Congrès n’a pas suivi. Les républicains estiment que la mesure, contre-productive, va provoquer des licenciements. Le président, au contraire, considère que cette forte augmentation va relancer la consommation. Il a donc pris la décision - qui est en son pouvoir - d'augmenter le salaire minimum fédéral par décret.

La mesure prendra effet au 1er janvier prochain. Et ce sont deux philosophies qui s’affrontent. « Dans le pays le plus riche du monde, une personne qui travaille ne devrait pas vivre dans la pauvreté… Voilà un an que j’ai demandé au Congrès d’augmenter le salaire minimum fédéral ! Un salaire minimum qui en valeur constante a baissé de 20 % depuis l’époque de l’élection de Ronald Reagan », explique Barack Obama.

Dans l'urgence

L’administration américaine espère que cette mesure tirera les salaires vers le haut dans une période de croissance. Le taux de chômage - à 6,6 % - n’a jamais été aussi bas aux Etats-Unis depuis 5 ans. 

Barack Obama semble agir dans l’urgence, note certains observateurs, comme s’il devait tenir ses promesses avant la fin de l’année, avant les élections de mi-mandat. Car le risque de voir les deux chambres passer aux mains de l’opposition n’est pas exclu. Barack Obama serait alors complètement bloqué.

Source : Rfi. fr



 

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Jeudi 13 Février 2014 - 12:24


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