Babacar Ba, président du Forum du justiciable, est intervenu sur les récentes vagues d’arrestations et d’emprisonnements visant des chroniqueurs et personnalités publiques. Invité de l’émission Face au jury sur PressAfrik Tvhd, ce dimanche 26 octobre, il a rappelé les principes fondamentaux de l’État de droit, soulignant que « seul le procureur est le maître des poursuites ». Il a déploré la tendance actuelle, particulièrement visible sur les réseaux sociaux, où « des appels publics réclament l’arrestation de certaines personnes ».
Face à ces pressions, M.Ba a lancé un appel solennel aux magistrats : « Il faut refuser de subir la pression, quelle qu’en soit l’origine. Un magistrat ne doit jamais accepter de plier sous l’influence, quelle qu’elle soit. » Il a rappelé que, même si le parquet relève administrativement du ministère de la Justice, « le magistrat, par essence, doit rester indépendant, car la Constitution garantit l’indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis des pouvoirs exécutif et législatif ».
Il a également critiqué le recours abusif à la procédure d’instruction pour des affaires qui relèveraient normalement du flagrant délit, affirmant que certaines interpellations « ne reposent absolument sur rien, si ce n’est l’intention d’empêcher la personne de s’exprimer ». Prenant l’exemple du chroniqueur Abdou Nguer, Babacar Ba a estimé que « l’on dénature l’objet de l’instruction judiciaire », celle-ci étant initialement conçue pour des infractions complexes, telles que les crimes de sang ou les associations de malfaiteurs, susceptibles de donner lieu à de lourdes sanctions.
« Envoyer en instruction un Abdou Nguer ou un Badara Gadiaga pour des propos tenus sur un plateau, c’est trahir l’esprit de cette procédure », a-t-il insisté, avant d’ajouter : « Ce sont les mêmes méthodes qu’employaient les régimes précédents. »
Évoquant également le cas de Pape Malick Ndour, dont les déclarations lors d’une manifestation pour la libération de Farba Ngom ont été qualifiées « d’atteinte à la sûreté de l’État », le président du Forum du justiciable a estimé que cette affaire devait cesser après sa mise au point de M. Ndour. Il a plaidé pour « le respect des droits de la défense », rappelant que « dans un Etat de droit organisé, une convocation doit être notifiée au moins 48 heures à l’avance », et non le jour même.
Face à ces pressions, M.Ba a lancé un appel solennel aux magistrats : « Il faut refuser de subir la pression, quelle qu’en soit l’origine. Un magistrat ne doit jamais accepter de plier sous l’influence, quelle qu’elle soit. » Il a rappelé que, même si le parquet relève administrativement du ministère de la Justice, « le magistrat, par essence, doit rester indépendant, car la Constitution garantit l’indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis des pouvoirs exécutif et législatif ».
Il a également critiqué le recours abusif à la procédure d’instruction pour des affaires qui relèveraient normalement du flagrant délit, affirmant que certaines interpellations « ne reposent absolument sur rien, si ce n’est l’intention d’empêcher la personne de s’exprimer ». Prenant l’exemple du chroniqueur Abdou Nguer, Babacar Ba a estimé que « l’on dénature l’objet de l’instruction judiciaire », celle-ci étant initialement conçue pour des infractions complexes, telles que les crimes de sang ou les associations de malfaiteurs, susceptibles de donner lieu à de lourdes sanctions.
« Envoyer en instruction un Abdou Nguer ou un Badara Gadiaga pour des propos tenus sur un plateau, c’est trahir l’esprit de cette procédure », a-t-il insisté, avant d’ajouter : « Ce sont les mêmes méthodes qu’employaient les régimes précédents. »
Évoquant également le cas de Pape Malick Ndour, dont les déclarations lors d’une manifestation pour la libération de Farba Ngom ont été qualifiées « d’atteinte à la sûreté de l’État », le président du Forum du justiciable a estimé que cette affaire devait cesser après sa mise au point de M. Ndour. Il a plaidé pour « le respect des droits de la défense », rappelant que « dans un Etat de droit organisé, une convocation doit être notifiée au moins 48 heures à l’avance », et non le jour même.
Autres articles
-
Tour international de la Casamance : l’initiateur plaide pour sortir le sud du Sénégal de la zone rouge sur internet
-
4ᵉ opération d’Appel Public à l’Épargne : le Sénégal veut mobiliser 400 milliards FCFA
-
Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 : le COJOJ en mission de sensibilisation à Kolda
-
Distribution de l'eau : SEN’EAU et SENELEC annoncent des perturbations ce samedi
-
Sénégal : le FMI annonce des progrès pour un nouveau programme de prêts et enquête sur les dettes non déclarées




Tour international de la Casamance : l’initiateur plaide pour sortir le sud du Sénégal de la zone rouge sur internet


