Le président américain Obama (d) serre la main de son homologue irakien al-Maliki dans le bureau ovale de la maison Blanche, le 1er novembre 2013. AFP PHOTO/Mandel NGAN
Nouri al-Maliki est venu à Washington pour demander des armes pour contrôler une situation qu'il a, aux yeux des Etats-Unis, en partie contribué à créer, en favorisant les chiites aux dépens des autres communautés. C’est un point qu’a tenu à souligner diplomatiquement Barack Obama lorsqu’il a reçu hier le Premier ministre dans le bureau ovale :
« Nous sommes confiants parce que dans le passé, le Premier ministre al-Maliki a su faire en sorte que tous les groupes, sunnites, chiites et kurdes, aient le sentiment d'être représentés par le gouvernement. A présent, l'une des meilleures façons de le leur prouver, serait d’avoir des élections l’an prochain ».
Si l’administration Obama penche pour livrer à l’Irak des hélicoptères Apache et des chasseurs, afin de combattre la résurgence d’al-Qaïda, les élus sont moins enthousiastes. Un entretien au Congrès avec des sénateurs influents s’est fort mal passé, les Américains demandant à al-Maliki qu’il associe sunnites et Kurdes à la vie politique et celui-ci répondant par des platitudes. S’il veut ses armes, Nouri Malilki devra à son retour, faire preuve d’une politique de plus grande ouverture.
→A (RE)LIRE : Irak: Al-Maliki demande des armes à Washington, le Congrès s'interroge
Cette rencontre entre Nouri al-Maliki et Barack Obama intervient alors que la violence n'a jamais été aussi élevée en Irak depuis plus de 5 ans. Au moins 964 personnes ont été tuées dans le pays durant ce seul mois d'octobre et plus de 5 400 depuis le début de l'année, selon des chiffres officiels publiés vendredi par les autorités irakiennes.
« Nous sommes confiants parce que dans le passé, le Premier ministre al-Maliki a su faire en sorte que tous les groupes, sunnites, chiites et kurdes, aient le sentiment d'être représentés par le gouvernement. A présent, l'une des meilleures façons de le leur prouver, serait d’avoir des élections l’an prochain ».
Si l’administration Obama penche pour livrer à l’Irak des hélicoptères Apache et des chasseurs, afin de combattre la résurgence d’al-Qaïda, les élus sont moins enthousiastes. Un entretien au Congrès avec des sénateurs influents s’est fort mal passé, les Américains demandant à al-Maliki qu’il associe sunnites et Kurdes à la vie politique et celui-ci répondant par des platitudes. S’il veut ses armes, Nouri Malilki devra à son retour, faire preuve d’une politique de plus grande ouverture.
→A (RE)LIRE : Irak: Al-Maliki demande des armes à Washington, le Congrès s'interroge
Cette rencontre entre Nouri al-Maliki et Barack Obama intervient alors que la violence n'a jamais été aussi élevée en Irak depuis plus de 5 ans. Au moins 964 personnes ont été tuées dans le pays durant ce seul mois d'octobre et plus de 5 400 depuis le début de l'année, selon des chiffres officiels publiés vendredi par les autorités irakiennes.
Autres articles
-
RDC: les bataillons «Jungle», des spécialistes du combat en forêt équatoriale formés par la France
-
«Les Béninois ont faim»: au Bénin, plusieurs rassemblements pour protester contre la vie chère
-
Tchad: le Nord, grand oublié de la campagne présidentielle
-
Burkina Faso: une organisation de la société civile demande à la CPI d'enquêter sur la situation sécuritaire
-
Ghana: à Kumasi, l’émouvant retour d’objets sacrés ashantis pillés il y a 150 ans