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Mali: des soldats maliens et burkinabè à Ber, après des affrontements entre Arabes et Touaregs

Ber, à 60 km au nord de Tombouctou, est le théâtre d’affrontements entre Touaregs et Arabes, les deux communautés s’accusant mutuellement de pillages et d’agressions. Dimanche 5 mai, des combattants arabes étaient entrés dans la ville, pour en sortir le soir même. Lundi 6 mai, ce sont les militaires qui sont arrivés.



Des soldats burkinabè de la Misma, ici à Tombouctou le 23 avril 2013, sont intervenus à Ber aux côtés de l'armée malienne..
Des soldats burkinabè de la Misma, ici à Tombouctou le 23 avril 2013, sont intervenus à Ber aux côtés de l'armée malienne..

C’est au petit matin, ce lundi 6 mai, que les militaires maliens et burkinabè sont entrés dans la ville de Ber. Ils y étaient toujours à la nuit tombée. « Les soldats resteront jusqu’à nouvel ordre », explique le colonel Bationo, qui commande les forces burkinabè de la Misma à Tombouctou. Il confirme que des combattants arabes sont repartis, dimanche 5 mai, au volant d’un camion et de deux pickups volés, après avoir pillé des boutiques et des maisons.

Un chef du MAA affirme ne pas contrôler ses troupes

« Ils n’agissaient pas aux ordres du MAA [Mouvement arabe de l’Azawad, nldlr] », affirme Mohamed el-Maouloud Ramadan, le chef du MAA, qui affirmait pourtant contrôler la ville depuis deux semaines. « Nous avons rappelé nos hommes aux frontières algérienne et mauritanienne », assure-t-il encore. « Ceux qui sont restés n’ont pas répondu à notre appel, ils ont voulu récupérer par eux-mêmes ce qu’on leur avait volé à In-Khalil. »

Tensions intercommunautaires

Depuis le départ,  les combattants du MAA accusent les indépendantistes touaregs du MNLA de pillages. Raison pour laquelle une partie d’entre eux aurait d’ailleurs décidé de prendre en otage le fils du marabout de Ber, un Touareg, dont on est sans nouvelles depuis deux semaines.

Selon un habitant de la ville, les militaires auraient procédé à de nombreuses arrestations. « Nous avons regroupé des hommes », a concédé le colonel Bationo dans la soirée de lundi. « Mais ils doivent être libérés », a-t-il cependant assuré.

Source : Rfi.fr


Dépéche

Mardi 7 Mai 2013 - 01:01


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