Dans la foulée du vote, Barack Obama s’est réjoui de cet accord qui constitue « un pas vers une fiscalité plus juste ». Il a rappelé que c’était l’une de ses promesses de campagne.
Nombre de Républicains se sont résignés à voter un texte qu’ils n’aiment guère car il instaure plus de 600 milliards de dollars de hausse d’impôts sur dix ans, sans pour autant réduire durablement les dépenses publiques.
Mais en bloquant le texte, ces conservateurs, souvent affiliés au Tea Party, auraient précipité une chute brutale du pouvoir d’achat avec de fortes baisses automatiques de crédits, de fortes hausses automatiques d’impôts, qui auraient pu déclencher une récession. Et Barack Obama aurait tout fait pour leur en faire payer le prix politiquement.
John Boehner, le président républicain de la Chambre, pour prendre en compte leurs objections, avait envisagé un moment d’introduire des amendements dans le texte, mais la procédure aurait été longue et son résultat incertain.
Dans l’immédiat, l’important est que l’immense majorité des Américains ne subissent pas de hausses d’impôts, que les chômeurs de longue durée continuent de percevoir leurs indemnités, que des milliers de fonctionnaires ne soient pas placés en chômage technique.
Hélas, les questions cruciales chères à Wall Street, aux agences de notation, comme la réduction à moyen et long terme du déficit, le relèvement du plafond de la dette publique et la réforme des régimes sociaux, ont été repoussés à la fin février, ce qui promet un nouveau précipice encore plus dangereux dans deux mois.
Source : Rfi.fr
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