La victoire de Dlamini Zuma à la présidence de la commission de l'Union Africaine a été difficile. Mais son élection montre qu'il y avait besoin de changement à la tête de l'organisation continentale.
Certains analystes estiment que L’Union Africaine a perdu beaucoup d’énergie dans les divisions entre ses membres lors de la désignation du successeur du Gabonais Jean Ping. Cette élection s’était transformée en batailles entre blocs sous régionaux.
Le travail qui attend la sud africaine est immense. Dlamini Zuma est sud africaine, son pays est la première puissance économique du continent, ce qui fait penser à de nombreux observateurs qu'elle sera soutenue dans ses efforts pour apporter des changements radicaux au sein de l'Union Africaine et relancer ainsi l’organisation.
Mais la tâche s'annonce ardue. Le vote a divisé les Etats africains, opposant notamment anglophones (SADC) qui ont voté pour elle aux francophones (CEDEAO et CEMAC). Même si elle avait affirmé peu après son élection dans son discours, que sa victoire est celle de l'Afrique et non de l'Afrique du sud, Dlamini Zuma est attendue et sera jugée sur son bilan.
La société civile, mais d’abord le personnel de l'Union Africaine qui l’accueille ce lundi, est impatient de voir sa nouvelle équipe. Certains estiment que celle –ci doit être rajeunie.
Si Dlamini Zuma est considérée comme une gestionnaire avisée, il lui faudra plus de caractère pour transformer la commission africaine en une structure efficace qui sera jugée sur les résultats.
Sans perdre de temps, elle décide de se rendre d’ici la fin de cette semaine au Mali. Question de se mettre illico au travail.
Avec BBC
Certains analystes estiment que L’Union Africaine a perdu beaucoup d’énergie dans les divisions entre ses membres lors de la désignation du successeur du Gabonais Jean Ping. Cette élection s’était transformée en batailles entre blocs sous régionaux.
Le travail qui attend la sud africaine est immense. Dlamini Zuma est sud africaine, son pays est la première puissance économique du continent, ce qui fait penser à de nombreux observateurs qu'elle sera soutenue dans ses efforts pour apporter des changements radicaux au sein de l'Union Africaine et relancer ainsi l’organisation.
Mais la tâche s'annonce ardue. Le vote a divisé les Etats africains, opposant notamment anglophones (SADC) qui ont voté pour elle aux francophones (CEDEAO et CEMAC). Même si elle avait affirmé peu après son élection dans son discours, que sa victoire est celle de l'Afrique et non de l'Afrique du sud, Dlamini Zuma est attendue et sera jugée sur son bilan.
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