Dans les couloirs de l’hôtel Aurassi où sont réunies les délégations, on admet à demi-mot que certaines phrases prononcées par Ibrahim Boubacar Keïta sont maladroites, voire pas adéquates du tout. Premier problème, le président malien affirme que ce sont les mouvements du Nord qui ont rompu le cessez-le-feu, le 17 mai dernier à Kidal.
Moussa Ag Acharatoumane, chargé de communication du MNLA, dément : « Avant mêmel’arrivée du Premier ministre Moussa Mara à Kidal, l’armée malienne avait déjà ouvert le feu sur les femmes et les jeunes qui manifestaient pacifiquement sur l’aéroport de Kidal. Et après avoir pris le gouvernorat et toute la zone administrative de Kidal, on pouvait prendre la caserne malienne, on pouvait prendre toutes les positions de l’armée malienne. Mais on ne l’a pas fait. Et on a décidé de faire un cessez-le-feu. »
Ce qui fait polémique, c’est aussi cette phrase d’IBK où il explique que la proposition des autorités pour la paix serait une décentralisation poussée, une régionalisation, voire un nouveau pacte national. Une déclaration qui n’est pas similaire aux projets présentés par les ministres maliens à Alger. « Nous négocions ce qui est mis sur la table ici, devant les Nations unies, les médiateurs. Ils doivent assumer ce qui est mis sur la table. Ce qui diverge entre le ministre et le président ne nous regarde pas », juge ainsi Mohabidin Ould Mohamed, le secrétaire général adjoint du MAA.
-
Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud
-
Coup d'État au Bénin : l'ONU met en garde contre des "réformes excluantes"
-
Nationalisation de Somair au Niger: Paris ouvre une enquête pour «vol en bande organisée»
-
CEDEAO : une délégation des Chefs d'état-major généraux des armées va séjourner en Guinée-Bissau du 19 au 23 décembre
-
Burundi: l’ONU lance un appel pour pouvoir venir en aide aux réfugiés fuyant l’est de la RDC





Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud


