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Jacob Zuma à Luanda pour un mini-sommet sur la situation sécuritaire dans l'Afrique des Grands Lacs

Le président sud-africain Jacob Zuma s’est envolé, jeudi 22 août, pour l’Angola. Il doit participer aujourd’hui à un mini-sommet sur la situation sécuritaire dans la région avec ses homologues angolais et congolais, José Edouardo Dos Santos et Joseph Kabila. Ce sommet était prévu de longue date alors que les combats ont repris hier dans l’est du Congo entre le M23 et les FARDC.



Soldats du M23. Le sommet de Luanda s'ouvre au moment où les hostilités reprennent entre le M23 et les FARDC. AFP PHOTO/ ISAAC KASAMANI
Soldats du M23. Le sommet de Luanda s'ouvre au moment où les hostilités reprennent entre le M23 et les FARDC. AFP PHOTO/ ISAAC KASAMANI
Les trois chefs d’Etat - d'Afrique du Sud, d'Angola et de RDC - sont censés faire un nouveau point sur « les efforts de paix dans la région ». C’est ce qu’explique la présidence sud-africaine, cinq mois après une autre rencontre du même type à Luanda. En mars dernier, les trois présidents s’étaient déjà retrouvés dans la capitale angolaise. Ils avaient déjà réfléchi à la mise en œuvre de l’accord-cadre de paix dans les Grands Lacs signé à Addis-Abeba sous l’égide de l’ONU.
Des déclarations plus engagées ?
Jacob Zuma et José Edouardo Dos Santos avaient surtout assuré de leur soutien le président Joseph Kabila. Peut-on attendre des déclarations plus engagées cette fois-ci ? Du côté de la présidence sud-africaine, on insiste sur l’importance de cette réunion sans donner plus de détails sur ce qui pourrait en ressortir. Le président Zuma a en tout cas décidé de ne pas se rendre au Zimbabwe, hier, pour la cérémonie d’investiture de son homologue Robert Mugabe pour aller à Luanda.
Mais il ne devrait pas s’exprimer. A l’ouverture, comme lors du précédent sommet en mars, c’est le président Dos Santos qui devrait faire un bref discours. Les deux autres chefs d’Etat cosigneront la déclaration finale. Un mini-sommet qui intervient alors que les combats ont repris dans l’est de la RDC. Si l’Angola n’apporte officiellement plus aucune aide militaire à Kinshasa, l’Afrique du Sud participe à la force d’intervention rapide de la Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo), une brigade dont le mandat est, justement, de combattre les groupes armés dans les Kivus.

Source : Rfi.fr

 

Dépéche

Vendredi 23 Août 2013 - 12:16


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