
La crise syrienne n’est plus une guerre entre Syriens, mais un conflit à dimension régionale. C’est ce qui ressort du discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, pour qui le but de la guerre est la destruction totale de la Syrie afin qu’elle soit rayée de l’équation régionale. Ils veulent en Syrie un État faible, incapable de contrôler son pétrole et son gaz, a-t-il dit.
Mais selon lui, le régime syrien n’est pas seul. Sur un ton ferme, le chef du Hezbollah a affirmé que les amis de Damas dans la région ne permettront pas la chute de la Syrie entre les mains des Etats-Unis et d’Israël ou aux groupes extrémistes sunnites.
Pour Hassan Nasrallah, Damas ne tombera jamais aux mains des rebelles. Il n’a pas exclu une intervention directe des alliés du régime syrien dans la bataille si la situation devient plus dangereuse. Des États, des mouvements de résistance et d’autres forces seront dans l’obligation d’intervenir de manière efficace dans la confrontation sur le terrain, a-t-il prévenu.
Le chef du Hezbollah a confirmé la participation de ses hommes dans les combats de Kousseir, près de la frontière libanaise et dans la défense du mausolée chiite de Sayeida Zeineb au sud de Damas. Des combattants du Hezbollah y sont morts et la bataille n’est pas finie, a-t-il reconnu.
Source : Rfi.fr
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