Ce sont les troisièmes pourparlers directs entre la Russie et l'Ukraine qui doivent se tenir mercredi 23 juillet à Istanbul, indique notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze. Cette annonce intervient après une nouvelle nuit de frappes de drones et de missiles russes sur l'Ukraine qui ont fait au moins un mort et neuf blessés à Kiev, quelques heures avant la visite dans la capitale ukrainienne du chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.
Si la rencontre de mercredi n'a pas encore été confirmée par le Kremlin, son porte-parole Dmitri Peskov avait estimé plus tôt lundi qu'il faudrait « beaucoup de travail » pour obtenir des avancées compte tenu des propositions de paix « diamétralement opposées » des deux pays.
Et si sur le terrain les Ukrainiens ne se font pas beaucoup d'illusions quant à un cessez-le-feu prochain, Volodymyr Zelensky annonce trois priorités à Istanbul : de nouveaux accords sur les échanges de prisonniers de guerre et de corps de civils et soldats tombés sur la ligne de front, négocier le retour des quelque 20 000 enfants enlevés par la Russie et organiser une rencontre directe entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Cette invitation au Kremlin est jusqu'à présent restée lettre morte.
Visite du ministre français des Affaires étrangères
Cette annonce de nouveaux pourparlers intervient alors que le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot continue sa visite entamée lundi 21 juillet. Le chef de la diplomatie français a rencontré Volodymyr Zelensky, ainsi que son homologue Andriy Sybiha, et la nouvelle Première ministre Ioulia Svyrydenko. Il s'est ensuite rendu à la centrale nucléaire de Tchernobyl, d'où il a dénoncé « les séquelles d'une guerre sans limite » et la frappe d'un drone russe en février.
Cette visite est l'occasion, pour le ministre des Affaires étrangères, de réaffirmer le soutien français à Kiev. Jean-Noël Barrot a également confirmé l'intérêt des entreprises françaises à investir en Ukraine dans la production conjointe d'équipement militaire, notamment des drones. Les Européens continueront « d'accroître la pression sur Vladimir Poutine », a assuré le ministre sur les réseaux sociaux, réaffirmant le « soutien indéfectible » de la France envers l'Ukraine.
Après sa rencontre avec le ministre français, le président Zelensky a indiqué avoir « discuté du soutien en matière de défense, en particulier des moyens de défense antiaérienne » et de la formation des soldats ukrainiens. « C'est en faisant pression sur la Russie d'une part, et en apportant un soutien résolu à l'Ukraine d'autre part, que nous parviendrons à mettre fin à cette guerre lâche et honteuse », a déclaré de son côté Jean-Noël Barrot.
Il a aussi affirmé que les nouvelles sanctions européennes contre la Russie, adoptées le 18 juillet, visaient à « accroître le coût de cette guerre invraisemblable » et obtenir un cessez-le-feu, auquel se refuse toujours le Kremlin.
Si la rencontre de mercredi n'a pas encore été confirmée par le Kremlin, son porte-parole Dmitri Peskov avait estimé plus tôt lundi qu'il faudrait « beaucoup de travail » pour obtenir des avancées compte tenu des propositions de paix « diamétralement opposées » des deux pays.
Et si sur le terrain les Ukrainiens ne se font pas beaucoup d'illusions quant à un cessez-le-feu prochain, Volodymyr Zelensky annonce trois priorités à Istanbul : de nouveaux accords sur les échanges de prisonniers de guerre et de corps de civils et soldats tombés sur la ligne de front, négocier le retour des quelque 20 000 enfants enlevés par la Russie et organiser une rencontre directe entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Cette invitation au Kremlin est jusqu'à présent restée lettre morte.
Visite du ministre français des Affaires étrangères
Cette annonce de nouveaux pourparlers intervient alors que le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot continue sa visite entamée lundi 21 juillet. Le chef de la diplomatie français a rencontré Volodymyr Zelensky, ainsi que son homologue Andriy Sybiha, et la nouvelle Première ministre Ioulia Svyrydenko. Il s'est ensuite rendu à la centrale nucléaire de Tchernobyl, d'où il a dénoncé « les séquelles d'une guerre sans limite » et la frappe d'un drone russe en février.
Cette visite est l'occasion, pour le ministre des Affaires étrangères, de réaffirmer le soutien français à Kiev. Jean-Noël Barrot a également confirmé l'intérêt des entreprises françaises à investir en Ukraine dans la production conjointe d'équipement militaire, notamment des drones. Les Européens continueront « d'accroître la pression sur Vladimir Poutine », a assuré le ministre sur les réseaux sociaux, réaffirmant le « soutien indéfectible » de la France envers l'Ukraine.
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