Cette nouvelle offensive des islamistes au Mali a pris de court les Nations unies. La force internationale, la Misma, Mission internationale de soutien au Mali, décidée le 21 décembre dernier n’est pas encore prête. Le Conseil de sécurité demande aux pays africains son déploiement.
Mais les 3.000 hommes de la Cédéao, Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ne seront pas opérationnels avant plusieurs semaines voire plusieurs mois.
Un délai bien trop long alors que les combattants islamistes équipés de véhicules 4X4 et de mitrailleuses lourdes font route vers le Sud.
Tous les regards se tournent donc vers une possible intervention directe et rapide. Le Conseil de sécurité a pris acte de la demande d’aide militaire adressée par le président malien Diocounda Traoré à la France et qui a été transmise à pour information aux Nations unies.
La France doit répondre ce vendredi 11 janvier à cette demande d’intervention qui paraît de plus en plus inévitable. Gérard Araud, son ambassadeur aux Nations Unies le confirme.
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
-
Guinée: à Kindia, les citoyens espèrent le retour des libertés publiques après l'élection présidentielle
-
Mali: ouverture du sommet des chefs d’État de l'AES pour renforcer la coopération régionale
-
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport




Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour


