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Riga: le terrorisme au menu des ministres de l'Intérieur de l'Union

C'est la première qu'ils se retrouvent tous ensemble depuis les attentats de Paris. Les ministres de l'Intérieur des 28 pays membres de l'Union européenne ont rendez-vous à Riga, en Lettonie, ce jeudi 29 janvier. Un conseil classique, sur la justice et les affaires intérieures, mais au programme duquel s'est invitée la lutte contre le terrorisme.



A Riga, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, ici le 21 janvier 2015, devrait tenter de convaincre ses homologues européens d'adopter un train de mesures pour lutter contre le terrorisme. REUTERS/Philippe Wojazer
A Riga, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, ici le 21 janvier 2015, devrait tenter de convaincre ses homologues européens d'adopter un train de mesures pour lutter contre le terrorisme. REUTERS/Philippe Wojazer

Juste après les attentats, le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait réuni à Paris les 11 pays européens les plus concernés par les départs en Syrie. Cette fois-ci, c'est à 28 que le sujet sera débattu. Et ces 11 espèrent faire adopter par l'ensemble des Etats membres la déclaration de Paris.

Cette déclaration, c'est tout d'abord une pression supplémentaire sur le parlement de Strasbourg pour faire aboutir le PNR européen, ce fichier de passagers des compagnies aériennes. Il s'agirait en fait d'obliger les 28 Etats-membres à se doter d'un tel fichier et de créer une interconnexion entre ces PNR nationaux. Mais la commission des libertés civiles du Parlement y est toujours hostile.

Base de données systématique des ressortissants européens

Le texte demande ensuite une réforme des procédures de contrôle aux frontières de l'espace Shenghen. Les 11 de Paris souhaitent que la consultation d'une base de données pour les ressortissants européens soit systématique. Cela permettrait de repérer si la personne entrante fait l'objet d'un mandat d'arrêt ou si elle a été signalée comme possible combattant en Syrie par la police de son pays.

Enfin, les 28 pourraient demander à la commission de mettre en place un dialogue structuré avec les géants de l'Internet : YouTube, Facebook, Twitter : autant de plateformes utilisées comme moyen de recrutement par les jihadistes.


Rfi.fr

Jeudi 29 Janvier 2015 - 12:00